Noé
Le prochain film de Darren Aronofsky traitera d'un sujet biblique: Noé.
Évidemment, quand le sage montre la lune, l'imbécile regarde le doigt.
Et d'une même manière, lorsque l’Écriture parle de choses graves, devant nous mener à la repentance et à la foi (Romains 15. 4), certains lecteurs ne songent à rien d'autre qu'à prendre leurs outils pour calculer la possibilité technique de réaliser telle ou telle chose décrite et, ô surprise: de conclure à la légende.
La sortie d'un tel film (prévue pour 2014) ne sera donc pas pour nous l'occasion d'entrer dans la polémique technique et de mettre en avant (contre ceux qui croyaient le Titanic insubmersible) des arguments plaidant pour la vraisemblance de l'arche, mais plutôt, de mettre en garde contre le péché et ses conséquence. Car:
- Ce qui arriva du temps de Noé arrivera de même à l'avènement du Fils de l'homme.
- Car, dans les jours qui précédèrent le déluge, les hommes mangeaient et buvaient, se mariaient et mariaient leurs enfants, jusqu'au jour où Noé entra dans l'arche;
- et ils ne se doutèrent de rien, jusqu'à ce que le déluge vînt et les emportât tous: il en sera de même à l'avènement du Fils de l'homme.
- (Matthieu 24. 37-39)
Et ça, c'est grave. Aussi nous faut-il encore et toujours annoncer l'Evangile, puissance de salut, qui nous enseigne que:
- Dieu a tant aimé le monde qu'il a donné son Fils unique, afin que quiconque croit en lui ne périsse point, mais qu'il ait la vie éternelle.
- Dieu, en effet, n'a pas envoyé son Fils dans le monde pour qu'il juge le monde, mais pour que le monde soit sauvé par lui.
- Celui qui croit en lui n'est point jugé; mais celui qui ne croit pas est déjà jugé, parce qu'il n'a pas cru au nom du Fils unique de Dieu.
- (Jean 3. 1-18)
- Amen
Bucer
Commentaires
Nous n'avons pas besoin des ces fragments d'arche fossilisés pour croire. L'arche, nous l'avons tout entière avec ses passagers dans ces versets de l'Evangile selon Matthieu (24. 37-39) qui ont plus de poids que tous les morceaux de bois qu'on pourrait trouver sur cette montagne turque. Du paganisme, voilà tout ce que le créationnisme fondamentaliste nous propose dans cette quête effrénée des vestiges de l'arche !
Le véritable créationnisme consiste à confesser ce que confesse l'Eglise depuis 2000 ans : « Nous croyons en un seul Dieu, le Père tout-puissant, créateur du ciel et de la terre, de toutes les choses visibles et invisibles et en un seul Seigneur Jésus-Christ... ». Si l'on pèse chaque mot de cette confession, on ne peut qu'être saisi par la grandeur et la profondeur de la miséricorde de Dieu qui seul nous donne la capacité de pouvoir la prononcer. Et pour cela, nul besoin d'aller bivouaquer sur le mont Arrarat...