L'antichrist romain






Le "bon pape François", connu pour le soin qu'il met à pratiquer les "bonnes œuvres", nous explique à présent quelle place il leur accorde, affirmant que les athées qui font le bien sont rachetés par Jésus-Christ... 

"Les religions sont comme des routes différentes convergeant vers un même point. Qu'importe que nous empruntions des voies différentes, pourvu que nous arrivions au même but". Gandhi


Et ce prévaricateur n'hésite pas à détourner les paroles du Seigneur (dans Marc 9. 38-40) afin d'illustrer son propos dément: c'est que les disciples auraient considéré qu'un homme qui n'était pas de leur groupe ne pouvait pas faire quelque chose de bon. Et Jésus aurait corrigé leur intolérance en leur enseignant que la racine du pouvoir de faire le bien réside dans la création.

Une remarque s'impose:
L'homme en question n'était pas un athée, mais un croyant qui œuvrait sincèrement au Nom de Jésus.
On pourra donc tirer de ce passage que c'est par sectarisme que Rome entend être la seule Église et qu'elle ordonne qu'on suive son pape pour faire quelque chose de spirituellement valide. Mais qu'un athée soit racheté par le Seigneur et que tous les hommes doivent se réunir autour de la Religion des "bonnes œuvres", c'est une autre histoire...
D'autant que la racine du pouvoir de faire le bien n'est pas à chercher "dans la création" (surtout après la chute), mais en Jésus-Christ, seul sauveur.

Quant à nous, nous réaffimons, avec la Confession d'Augsbourg, que le christianisme n'est pas la religion du salut par les œuvres mais du salut par la foi seule, en vertu, non pas de nos mérites mais de ceux du Christ.

Bucer




Commentaires

Domus a dit…
Peut-on s'attendre à autre chose de la part d'un pape ?

François le pape-jésuite voudrait-il engager son ministère dans une perspective authentiquement et résolument évangélique qu'il serait immédiatement confronté à des montagnes de difficultés considérables et à une opposition farouche et implacable !
Pour commencer, un flot d'invectives toutes plus assassines les unes que les autres le submergeraient : « Pour qui vous prenez-vous pour vouloir changer les choses ?», « Vous n'allez pas nous rejouer le coup de la Réforme maintenant qu'on les a enfin neutralisés [sous-entendu : les protestants].», « Ce n'est pas pour cela qu'on vous a élu. », « Attention, d'autres ont essayé [sous-entendu : Jean-Paul Ier] et cela ne leur a pas réussi .», « Contentez-vous de faire semblant et laissez-nous agir [sous-entendu : nous = la curie] », « Que faisiez-vous pendant la dictature argentine ?  [sous-entendu : on pourrait révéler bien des choses...] », etc., etc. Et s'il survivait à ces attaques, ce qui n'est pas acquis vu les pratiques de la maison, il aurait vite compris qu'à moins de s'obstiner à vouloir vraiment casser la vaisselle, ce qui ne serait pas raisonnable à son âge, il devait faire ce pour quoi « leurs éminences » l'ont élu : gérer sans audace intempestive, mais avec tout le savoir-faire jésuite, son entreprise multi-services de contrefaçons.

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