Cours d'auto-défense théologique (6)
Clés de bras... et de
lecture!
Salut les amis!
Vous a-t-on déjà
fait une clé de bras? Avec la main bloquée dans une position telle que ça fait
un mal de chien et qu'on ne gagne rien à essayer de se dégager, sinon à se
casser le bras? Parce que, d'une façon analogue, sur le plan spirituel, intellectuel
et théologique, c'est ce que va subir votre interlocuteur.
Voici donc comment
neutraliser votre adversaire, après l’avoir désarmé :
Dites-lui que le
point de départ solennel de toute votre vie chrétienne a été le baptême.
Et qu’il en va
d’ailleurs de même pour tout chrétien.
Que pour vous faire
entrer dans l’Eglise, dans le peuple qui a le pouvoir de comprendre l’Ecriture,
on n’a pas invoqué sur vous les Paroles de Colossiens 1. 15 ou de
je-ne-sais quel autre « verset » de la Bible [comme s’il y avait là
le clair et simple résumé de ce que vous devez croire], mais que vous avez été
baptisé « pour le nom du
Père, du Fils et du Saint Esprit » [Matthieu 28. 19].
1) Ce n'est pas vous qui avez décidé d'isoler ces paroles mais c'est le Seigneur qui a décidé qu'elles seraient mises en exergue dans le cadre de la liturgie baptismale.
2) Ce doit être là
une Parole qui n’est difficile pour aucun croyant, puisque c’est par elle que
Dieu vient au-devant de chacun des membres de son peuple.
C’est à
partir de cela, donc, que vous devez lire et comprendre la Bible. Autrement, ce serait
renier votre baptême, donc, toute possibilité de droitement comprendre la Parole
de Dieu.
Dans cette perspective, colossiens 1. 15 ou Jean 14. 28 peuvent donc bien
être des affirmations « plus difficiles
à comprendre ». Mais, entre l’interprétation des
théologiens orthodoxes -- qui comprennent ces versets d’une manière conforme à
la foi baptismale-- et l’interprétation des théologiens hérétiques –qui
comprennent ces versets de manière à renverser la foi baptismale--, il est hors
de doute que les premiers ont raison et, les seconds, tort.
Or : être
baptisé au nom (un = singulier) du Père, du Fils et du Saint
Esprit (trois = pluriel), cela n’est pas autre chose que de dire que l’être (Dieu) qui
est nommé est un, et pourtant triple. Et le dogme trinitaire ne dit rien
d’autre que cela.
Ceci peut paraître
incroyablement simple, mais quel que soit le bout par lequel votre opposant
prendra cette Parole baptismale, il n’en sortira jamais autre chose que… la
Trinité.
Votre opposant est
maintenant bloqué dans une situation très inconfortable.
La suite,
demain !
Bucer
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