L'Eglise contre la putain
"Le Protestantisme n’a plus le droit de reculer d’une semelle. Il faut le lui dire."
E. Doumergue
Entre des sortes de high-churchmen soucieux de plaire au siège romain et des libertins soucieux de plaire au siège mondain, il est vraiment nécessaire que le Protestantisme orthodoxe montre son visage et réaffirme ce qu'il est.
1) Concernant Rome:
le Protestantisme n'est pas l'oeuvre d'un ou plusieurs hommes s'étant malencontreusement égarés loin de l'Eglise et/ou de la foi catholiques, suite aux excès de tel ou tel pape.
Nous ne faisons que pro-tester ( = témoigner solennellement pour) la foi de toujours, de la façon la plus orthodoxe et la plus certaine qui soit, et ceci par la grâce et fidélité de Dieu qui a établi son Eglise et sera présent avec elle, jusqu'au dernier jour.
Il n'y a donc pas à chercher à "excuser" un Luther ou un Calvin ou à refaire l'Histoire pour les concilier au papisme malgré eux. Nous-mêmes nous ne le voulons pas, car nous considérons que le papisme est incompatible avec la foi des saints Apôtres et de toute l'Eglise, du fait que la sainte Ecriture le condamne.
Certes, nous sentons bien que Rome désire avaler les enfants du Seigneur et qu'elle voudrait bien, pour cela, les attirer en se donnant un visage d'agneau susceptible de séduire ceux qu'elles a eu le front d'accuser de schisme ou d'erreur! (Après l'échec de la manière forte, elle ne perd de toute façon rien en essayant le "soft power").
Mais cela ne nous intéresse pas et nous devons dire encore et toujours que c'est à Rome de faire pénitence; à Rome d'abandonner, de renier publiquement ses erreurs, de recevoir la Confession d'Augsbourg à l'exclusion des conciliabules hérétiques de Vatican, Trente, Constance, etc.
Certes, nous sentons bien que Rome désire avaler les enfants du Seigneur et qu'elle voudrait bien, pour cela, les attirer en se donnant un visage d'agneau susceptible de séduire ceux qu'elles a eu le front d'accuser de schisme ou d'erreur! (Après l'échec de la manière forte, elle ne perd de toute façon rien en essayant le "soft power").
Mais cela ne nous intéresse pas et nous devons dire encore et toujours que c'est à Rome de faire pénitence; à Rome d'abandonner, de renier publiquement ses erreurs, de recevoir la Confession d'Augsbourg à l'exclusion des conciliabules hérétiques de Vatican, Trente, Constance, etc.
2) Concernant les modernistes, libéraux et autres libertins:
Le Protestantisme n'est pas un monstre informe au sein duquel toute nouvelle bosse et défiguration serait acceptable au pétexte du mythe selon lequel il n'y aurait de toute façon jamais eu d'unité sur quoi que ce soit.
Au contraire, le Protestantisme, en tant que professant la foi de toujours, n'a d'autre norme (ultime) que la Sainte Ecriture, dont la saine compréhension est exposée dans le Symbole de foi de 381, Symbole à la mise en pleine conformité duquel a consisté la "Réforme".
Le Protestantisme n'est donc pas une contestation de ce qui est "ancien", ni une volonté bâtarde de se conformer aux moeurs contemporaines.
Loin de là, même: les "réformateurs" et nous-mêmes, n'ont voulu et ne voulons autre chose, sinon que chaque article de la foi et de la morale de l'Eglise ancienne et indivise demeure en son entier, à moins que l'on puisse prouver par l'Ecriture qu'il y a là une erreur que l'Eglise ne saurait garder sans risquer ou entrainer la damnation.
En d'autres termes, ceux qui ont été aveuglés au point de conclure qu'un Luther ou un Calvin roulaient pour la révolution ou la contestation au nom des dernières nouveautés [et dissolutions], feraient bien de s'acheter des lunettes et de relire leurs classiques, car ils n'ont évidemment rien à faire dans une Eglise Protestante. Un "club" d'humanistes, pour ne pas dire une Loge maçonnique, leur conviendrait sans doute mieux.
Loin de là, même: les "réformateurs" et nous-mêmes, n'ont voulu et ne voulons autre chose, sinon que chaque article de la foi et de la morale de l'Eglise ancienne et indivise demeure en son entier, à moins que l'on puisse prouver par l'Ecriture qu'il y a là une erreur que l'Eglise ne saurait garder sans risquer ou entrainer la damnation.
En d'autres termes, ceux qui ont été aveuglés au point de conclure qu'un Luther ou un Calvin roulaient pour la révolution ou la contestation au nom des dernières nouveautés [et dissolutions], feraient bien de s'acheter des lunettes et de relire leurs classiques, car ils n'ont évidemment rien à faire dans une Eglise Protestante. Un "club" d'humanistes, pour ne pas dire une Loge maçonnique, leur conviendrait sans doute mieux.
Bucer
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