Un père jésuite critique l'islam

Grâce au Christianisme ( = "mon royaume n'est pas de ce monde", "rendez à César ce qui est à César et à Dieu ce qui est à Dieu") il semble acquis, en Occident, que "la religion" n'est pas à confondre avec "la politique". Que, de même, la violence n'est pas un moyen de grâce ( = Jésus rabroue les frères Boanergès qui ne comprennent pas qu'il est venu sauver, et non perdre les hommes// Luc 9. 51-56, "celui qui prendra l'épée périra par l'épée", etc.), ou encore, que la grâce surpasse la Loi (Jean 8: histoire de la femme adultère, etc.)

Et comme on imagine que ce qui est admis en Occident doit bien l'être aussi dans le reste du monde, on pense que cette distinction existe avec autant de force partout ailleurs, de sorte qu'aucune doctrine "religieuse", parlant de "Dieu" ne saurait constituer un problème pour la démocratie.

C'est ce que le père Henri Boulad remet en question.


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