La dé-couverte du "Boson" de Higgs

La dé-couverte du "Boson" de Higgs

Une Montagne en mal d'enfant
Jetait une clameur si haute,
Que chacun au bruit accourant
Crut qu'elle accoucherait, sans faute,
D'une Cité plus grosse que Paris :
Elle accoucha d'une Souris. (La Fontaine)


     A  priori, toute cette mise en scène, autour du Boson de Higgs,  semble devoir ne se résoudre qu’à une immense supercherie. En effet, par accélérateur de particules, on n’a jamais cerné qu’un espace, similaire à celui traversé par Achille, du fameux paradoxe de Zénon, en rien une particule matérielle, materia prima, purement informe (Boson de Higgs). De sorte que, même à 99.999% de certitude, parce que cet espace est, par définition,  infranchissable et incernable, comme Zénon l’avait déjà démontré, alors il faudrait, pour que les techniciens du C.E.R.N. emportent notre conviction, en établir une application concrète. Par exemple, il faudrait que l’électron rencontre le « boson » de Higgs, pour se constituer en matière. On attend toujours…

      Au reste, la raison de tout ce spectacle, c’est qu’après 100 ans d’incertitude quantique, les techniciens tentent d’expliquer pourquoi l’électron est incernable. Or, avec le « boson » de Higgs, on pourrait dire que, tantôt il le croise et apparaît, tantôt il s’en éloigne et disparaît. Ce genre de démonstration relève d’une ineffable suavité, afin d’éviter la crise de la science quantitative: l’impossibilité de conceptualiser l’univers comme fermé et suffisant, comme dieu. C.Q.F.D.

      Par conséquent, contrairement à la découverte de la solution de l’énigme quantique, on nage plutôt, ici, en plein délire panthéiste, très loin de la rigueur qu’exige la méthode expérimentale, avec l’invention d’un deus ex machina, indigne des milliards qu’on a engloutis pour le C.E.R.N, à cause de notre aliénation cartésienne…

Commentaires

Posts les plus consultés de ce blog

Parlez de Jésus-Christ, ou taisez-vous

Sacrement de confesse?

Attestant n'est pas confessant