Oui, je crois!

Mes yeux, ma raison, n'ont tout d'eux qu'un horizon: ce monde.
Un horizon dont, toutefois, ma raison ne peut comprendre le sens, car tout ce monde ne s'explique ultimement pas en lui-même.

C'est, grâce à Dieu, par une qualité sacrée, toute propre à mon humanité, que ma raison est éclairée et trouve la clé pour comprendre. Le sentiment de la divinité, ancré au plus profond de mon être, me pousse à croire qu'il existe une vérité, un sens...
Par la Révélation, ce sentiment, simple étincelle, s'embrase; illuminé, je m'élève au dessus de ce monde, ou plus exactement, au delà de lui.
Tout devient, alors, Liberté.
De ce monde qui, artificiellement refermé sur lui-même, ne renferme qu'un asphyxiant déterminisme, je m'ouvre et élève à Dieu, ce Dieu qui s'est abaissé jusqu'à moi.
Là, je suis Libre.
Là, l'insolence d'une raison pécheresse, qui prétendait me déshumaniser, tuer en moi l'Image de Dieu, là, cette arrogance est vaincue: je suis un Homme, je me tiens devant Dieu, je me tiens au dessus du fracas de ce monde.

L'Adversaire hurle alors, furieux: il voudrait, semble-t-il, que je reste dans sa maudite secte, adorateur d'une idole, adorateur de moi-même et de ma raison, cette proserpine qui se voulait empereur.
Mais à elle seule, jamais cette vieille folle ne m'a rien enseigné. Jamais elle n'a eu vocation à être Dieu, et jamais non plus elle le sera.

Pire encore: si je lui demande, avec Pascal, de m'expliquer ce qu'est un homme, ce que je suis, elle rote, vacille et se contredit, confessant ainsi malgré elle sa crasse ignorance.
Mais en Christ, que je revêt par la foi, je possède la clé.
Par la foi, je peux comprendre.
Par la foi, je comprends.

Augustinus

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