Protestantisme et Anabaptisme
Face à l'explosion doctrinale généralement attribuée --bien à tort-- au Protestantisme, de nombreux partisans de la papauté, ainsi que des byzantins, ont coutume de blâmer l'article Protestant qu'est le sola scriptura (l'Ecriture seule).
Ce principe "luthérien" serait responsable, selon nos détracteurs, d'une attitude individualiste, pouvant se résumer ainsi: "moi seul avec ma Bible".
Dès lors, comment s'étonner du nombre délirant de schismes et de mouvements observables aujourd'hui?
Mais cette offensive contre le sola scriptura, et surtout l'argument par lequel on fonde et soutient cet assaut, procède de ce que tant les romanistes que les byzantins peinent à distinguer que c'est un double conflit qui les oppose à la doctrine Protestante!
En effet, nous autres Protestants croyons que l'Ecriture contient suffisamment tout ce qui est nécessaire à la foi et à la morale chrétiennes, ainsi que le dit la confessio gallicana:
C'est cela, le sola scriptura que ni les romains ni les grecs n'approuvent. Et cet article ne suppose ni un esprit individualiste ni un esprit holiste:
il dit simplement ce qui devra et pourra être utilisé (que ce soit par un magistère infaillible, un sacerdoce universel ou un libre examen particulier) pour fonder et défendre un article de foi.
Si au contraire, les protestants accordaient à leurs opposants qu'à côté de l'Ecriture, les livres des Pères de l'Eglise, voire des pratiques "immémoriales" de l'Eglise --mais n'ayant de fondement qu'oral--, ont une même autorité que l'Ecriture, de sorte qu'on peut s'en servir comme matériel doctrinal aussi bien qu'on se sert de l'Ecriture, cela ne changerait rien du tout à leur état d'esprit, qu'il soit ou non individualiste. A la rigueur, cette plus abondante source doctrinale pourrait générer encore plus de schismes et de malentendus, mais la situation actuelle ne serait pas plus brillante.
PREUVE PAR LES OPPOSANTS DU PROTESTANTISME
Nous avons d'ailleurs la preuve de cela par le pitoyable exemple que nous donne la famille attachée aux traditions extra-scripturaires et qui s'oppose farouchement au sola scriptura ainsi qu'à la Confession d'Augsbourg (Concile de Trente, lettre du Patriarche Jérémie II, etc.), savoir, les Eglises catholique romaine et grecque orthodoxe.
Les deux groupes de cette famille "ora-traditionnaliste", sont fermement convaincus que l'héritage apostolique a en partie été mis par écrit (Bible) et qu'il est néanmoins resté en partie oral, la transmission de cela étant assurée par une sorte de téléphone Arabe à travers la succession des évêques...
Et voyons le joli résultat que donne cela: un schisme depuis l'an 1054!
Outre le filioque, les désaccords abondent: purgatoire, immaculée conception, et même péché originel! Personne n'est d'accord!
En quoi donc l'apport d'une tradition extérieure à l'Ecriture aura-t-elle su préserver l'unité ici?
En rien.
Comparativement, nous devons noter tout de même que les Protestants, si décriés ici, sont d'accord entre eux sur ces articles de foi. A croire que le sola scriptura a tout de même quelque mérite...
Ainsi donc, nous voyons que si les Protestants n'admettent pas qu'on puisse s'appuyer ailleurs que sur l'Ecriture pour proclamer un article de foi (Tradition uniquement scripturaire) cela n'est pas responsable des schismes observables aujourd'hui. Car s'ils admettaient le contraire (que la Tradition apostolique est en partie écrite, et en partie orale), cela ne les rendrait ni plus ni moins individualistes qu'on ne les accuse (faussement) de l'être aujourd'hui.
C'est donc à un autre niveau que surviennent les difficultés (et pas seulement pour les Protestants), savoir: qu'elle soit ou non totalement écrite, qui a pouvoir d'interpréter la Tradition?
A cette question, la réponse varie selon que l'on est catholique romain ou orthodoxe. Magistère infaillible pour les uns, sacerdoce universel pour les autres.
PROTESTANTISME ET ANABAPTISME
De même que catholiques romains et orthodoxes orientaux sont d'accord pour fonder leurs articles de foi tantôt sur l'Ecriture, tantôt sur les traditions orales (et qu'ils sont néanmoins deux groupes distincts qu'on ne peut pas confondre), de même, Protestants et anabaptistes sont d'accord pour ne fonder leur foi que sur l'Ecriture.
En quoi cela n'en fait qu'un seul et même courant?, on se le demande bien!
En tout cas, bien que les anabaptistes n'aient même pas d'unité baptismale avec le Protestantisme, il semble que Rome et Byzance soient d'accord pour ne tenir ces deux groupes comme n'étant qu'un seul, et blâmer le sola scriptura à cause du mauvais usage qu'en font les anabaptistes!
Que dis-je! Sans remarquer que leur propre principe d'acceptation des sources extra-scripturaires n'empêche pas la division, ils blâment le Protestantisme de ce que son principe de source exclusivement scripturaire aurait engendré des schismes!
Mais nous ne pouvons pas accepter ces accusations faciles, rapides, stupides et vaniteuses!
De même donc, qu'outre la question de leur "matériel" doctrinal, se pose pour les grecs et les romains la question de leur autorité directive (qui les distingue évidemment), doit se poser également pour les protestants et les anabaptistes, sinon quelle est leur autorité directive, du moins leur appréhension de l'Ecriture seule.
Or, si la méthode anabaptiste mène à d'innombrables ruptures, elle ne saurait être confondue avec celle du Protestantisme. Celui-ci n'a d'ailleurs même pas créé de schismes particuliers, si l'on considère que de deux sources (luthérienne et zwinglienne) l'une était exclusivement biblique, l'autre ouvertement empreinte d'humanisme. Le zwinglianisme écarté, reste donc la foi de la Confession d'Augsbourg, qui a fait consensus dans tout le monde Protestant (Concorde de Wittenberg, 1536).
Quelles sont donc les deux méthodes qui démarquent le Protestantisme de l'anabaptisme? C'est ce que nous allons voir.
METHODE ANABAPTISTE
Disons-le franchement: la méthode anabaptiste est celle de la Révolution. Révolution politique, parfois (= Munster 1535), spirituelle, toujours.
Elle se caractérise facilement par l'adage révolutionnaire de la tabula rasa, ou table rase. Car c'est bien ce que cette "réforme (sic) radicale" entend faire de l'héritage et du travail de 2000 ans d'Eglise: l'ignorer.
Le tenir pour suspect et même pour faux, a priori.
Tout recommencer comme si l'Eglise naissait avec eux, qu'ils partaient, eux, de la première pentecôte et qu'ils avaient à refaire (dans le laps de temps de leur vie) tout le travail que l'Eglise a fait en 20 siècles, avec un Canon Biblique qui leur serait tombé du ciel entre les mains!
Cette approche prend l'Histoire de l'Eglise à revers, pour la détruire totalement, et tenter de reconstruire sur le néant. Cette approche est une impasse: jamais des individus, partant de rien, ne se mettront réellement d'accord.
Surtout, avec cette méthode, chacun entend profiter des bénéfices que lui donne le sacerdoce universel (pouvoir de lire et comprendre l'Ecriture) sans vraiment le reconnaître aux autres, bref, chacun nie le pouvoir du pape de Rome pour le remplacer aussitôt par soi-même...
Alors, que l'anabaptisme reconnaisse l'Ecriture seule ou l'Ecriture et des éléments non scripturaires, cela ne change rien.
METHODE PROTESTANTE
Au contraire, si le Protestantisme entend rejeter l'autoritarisme papal, ce n'est pas pour sombrer dans l'individualisme anabaptiste.
Loin, très loin de tout esprit Révolutionnaire, le Protestantisme reste attaché (a priori) à l'héritage de 2000 ans de christianisme. La confession d'Augsbourg, dont nous avons souligné l'importance et la place dans le protestantisme authentique, est très claire sur cette question.
Recevant l'élaboration doctrinale de l'Eglise (pourvu qu'elle repose sur l'Ecriture, ou pour le moins, qu'elle n'y soit pas manifestement contraire), le protestantisme se garde néanmoins le droit, ou plutôt: le devoir, de rester ultimement fidèle à la claire Parole de Dieu.
Cela se traduit par exemple avec la question de la communion sous les deux espèces:
Buvez en tous. Cela est un ordre très clair du Christ (Matthieu 26. 26).
Néanmoins, que tous n'en boivent pas, cela est une contradiction manifeste d'hommes qui, dès qu'ils s'opposent au Seigneur, ne sont plus ses disciples. Encore moins les maîtres parmi ceux-ci! Que le protestantisme entende ici obéir à Dieu plutot qu'aux hommes, cela n'est pas une sédition ni une rupture de la Tradition chrétienne, mais au contraire une attitude très chrétienne et apostolique.
Considérant les décrets des hommes comme normes normées en dessous de la norme normante qu'est l'Ecriture, le Protestantisme subordonne les premiers à la seconde, sans l'annuler ou la tenir pour superflue et vaine, ni sans la tenir en grande révérence. Car il est bien manifeste que pour rejeter les normes normées que sont les confessions de l'Eglise, le fidèle doit impérativement satisfaire à la charge de la preuve qui lui incombe.
Les privilèges que lui donne le sacerdoce universel ne sauraient faire oublier au Protestant que ces privilèges sont également ceux de ses frères et soeurs de par le monde (et à travers l'Histoire): la prudence s'impose donc (Jacques 3.1) et la charité doit tenir en échec l'oeuvre de la chair que sont les controverses vaines et la soif d'innovations (Galates 5.16; Jacques 3. 15-18, etc.)
Ce principe "luthérien" serait responsable, selon nos détracteurs, d'une attitude individualiste, pouvant se résumer ainsi: "moi seul avec ma Bible".
Dès lors, comment s'étonner du nombre délirant de schismes et de mouvements observables aujourd'hui?
Mais cette offensive contre le sola scriptura, et surtout l'argument par lequel on fonde et soutient cet assaut, procède de ce que tant les romanistes que les byzantins peinent à distinguer que c'est un double conflit qui les oppose à la doctrine Protestante!
En effet, nous autres Protestants croyons que l'Ecriture contient suffisamment tout ce qui est nécessaire à la foi et à la morale chrétiennes, ainsi que le dit la confessio gallicana:
-- Cette Parole est la règle de toute vérité et contient tout ce qui est nécessaire au service de Dieu et à notre salut; il n'est donc pas permis aux hommes, ni même aux anges, d'y rien ajouter, retrancher ou changer.
C'est cela, le sola scriptura que ni les romains ni les grecs n'approuvent. Et cet article ne suppose ni un esprit individualiste ni un esprit holiste:
il dit simplement ce qui devra et pourra être utilisé (que ce soit par un magistère infaillible, un sacerdoce universel ou un libre examen particulier) pour fonder et défendre un article de foi.
Si au contraire, les protestants accordaient à leurs opposants qu'à côté de l'Ecriture, les livres des Pères de l'Eglise, voire des pratiques "immémoriales" de l'Eglise --mais n'ayant de fondement qu'oral--, ont une même autorité que l'Ecriture, de sorte qu'on peut s'en servir comme matériel doctrinal aussi bien qu'on se sert de l'Ecriture, cela ne changerait rien du tout à leur état d'esprit, qu'il soit ou non individualiste. A la rigueur, cette plus abondante source doctrinale pourrait générer encore plus de schismes et de malentendus, mais la situation actuelle ne serait pas plus brillante.
PREUVE PAR LES OPPOSANTS DU PROTESTANTISME
Nous avons d'ailleurs la preuve de cela par le pitoyable exemple que nous donne la famille attachée aux traditions extra-scripturaires et qui s'oppose farouchement au sola scriptura ainsi qu'à la Confession d'Augsbourg (Concile de Trente, lettre du Patriarche Jérémie II, etc.), savoir, les Eglises catholique romaine et grecque orthodoxe.
Les deux groupes de cette famille "ora-traditionnaliste", sont fermement convaincus que l'héritage apostolique a en partie été mis par écrit (Bible) et qu'il est néanmoins resté en partie oral, la transmission de cela étant assurée par une sorte de téléphone Arabe à travers la succession des évêques...
Et voyons le joli résultat que donne cela: un schisme depuis l'an 1054!
Outre le filioque, les désaccords abondent: purgatoire, immaculée conception, et même péché originel! Personne n'est d'accord!
En quoi donc l'apport d'une tradition extérieure à l'Ecriture aura-t-elle su préserver l'unité ici?
En rien.
Comparativement, nous devons noter tout de même que les Protestants, si décriés ici, sont d'accord entre eux sur ces articles de foi. A croire que le sola scriptura a tout de même quelque mérite...
Ainsi donc, nous voyons que si les Protestants n'admettent pas qu'on puisse s'appuyer ailleurs que sur l'Ecriture pour proclamer un article de foi (Tradition uniquement scripturaire) cela n'est pas responsable des schismes observables aujourd'hui. Car s'ils admettaient le contraire (que la Tradition apostolique est en partie écrite, et en partie orale), cela ne les rendrait ni plus ni moins individualistes qu'on ne les accuse (faussement) de l'être aujourd'hui.
C'est donc à un autre niveau que surviennent les difficultés (et pas seulement pour les Protestants), savoir: qu'elle soit ou non totalement écrite, qui a pouvoir d'interpréter la Tradition?
A cette question, la réponse varie selon que l'on est catholique romain ou orthodoxe. Magistère infaillible pour les uns, sacerdoce universel pour les autres.
PROTESTANTISME ET ANABAPTISME
De même que catholiques romains et orthodoxes orientaux sont d'accord pour fonder leurs articles de foi tantôt sur l'Ecriture, tantôt sur les traditions orales (et qu'ils sont néanmoins deux groupes distincts qu'on ne peut pas confondre), de même, Protestants et anabaptistes sont d'accord pour ne fonder leur foi que sur l'Ecriture.
En quoi cela n'en fait qu'un seul et même courant?, on se le demande bien!
En tout cas, bien que les anabaptistes n'aient même pas d'unité baptismale avec le Protestantisme, il semble que Rome et Byzance soient d'accord pour ne tenir ces deux groupes comme n'étant qu'un seul, et blâmer le sola scriptura à cause du mauvais usage qu'en font les anabaptistes!
Que dis-je! Sans remarquer que leur propre principe d'acceptation des sources extra-scripturaires n'empêche pas la division, ils blâment le Protestantisme de ce que son principe de source exclusivement scripturaire aurait engendré des schismes!
Mais nous ne pouvons pas accepter ces accusations faciles, rapides, stupides et vaniteuses!
De même donc, qu'outre la question de leur "matériel" doctrinal, se pose pour les grecs et les romains la question de leur autorité directive (qui les distingue évidemment), doit se poser également pour les protestants et les anabaptistes, sinon quelle est leur autorité directive, du moins leur appréhension de l'Ecriture seule.
Or, si la méthode anabaptiste mène à d'innombrables ruptures, elle ne saurait être confondue avec celle du Protestantisme. Celui-ci n'a d'ailleurs même pas créé de schismes particuliers, si l'on considère que de deux sources (luthérienne et zwinglienne) l'une était exclusivement biblique, l'autre ouvertement empreinte d'humanisme. Le zwinglianisme écarté, reste donc la foi de la Confession d'Augsbourg, qui a fait consensus dans tout le monde Protestant (Concorde de Wittenberg, 1536).
Quelles sont donc les deux méthodes qui démarquent le Protestantisme de l'anabaptisme? C'est ce que nous allons voir.
METHODE ANABAPTISTE
Disons-le franchement: la méthode anabaptiste est celle de la Révolution. Révolution politique, parfois (= Munster 1535), spirituelle, toujours.
Elle se caractérise facilement par l'adage révolutionnaire de la tabula rasa, ou table rase. Car c'est bien ce que cette "réforme (sic) radicale" entend faire de l'héritage et du travail de 2000 ans d'Eglise: l'ignorer.
Le tenir pour suspect et même pour faux, a priori.
Tout recommencer comme si l'Eglise naissait avec eux, qu'ils partaient, eux, de la première pentecôte et qu'ils avaient à refaire (dans le laps de temps de leur vie) tout le travail que l'Eglise a fait en 20 siècles, avec un Canon Biblique qui leur serait tombé du ciel entre les mains!
Cette approche prend l'Histoire de l'Eglise à revers, pour la détruire totalement, et tenter de reconstruire sur le néant. Cette approche est une impasse: jamais des individus, partant de rien, ne se mettront réellement d'accord.
Surtout, avec cette méthode, chacun entend profiter des bénéfices que lui donne le sacerdoce universel (pouvoir de lire et comprendre l'Ecriture) sans vraiment le reconnaître aux autres, bref, chacun nie le pouvoir du pape de Rome pour le remplacer aussitôt par soi-même...
Alors, que l'anabaptisme reconnaisse l'Ecriture seule ou l'Ecriture et des éléments non scripturaires, cela ne change rien.
METHODE PROTESTANTE
Au contraire, si le Protestantisme entend rejeter l'autoritarisme papal, ce n'est pas pour sombrer dans l'individualisme anabaptiste.
Loin, très loin de tout esprit Révolutionnaire, le Protestantisme reste attaché (a priori) à l'héritage de 2000 ans de christianisme. La confession d'Augsbourg, dont nous avons souligné l'importance et la place dans le protestantisme authentique, est très claire sur cette question.
Recevant l'élaboration doctrinale de l'Eglise (pourvu qu'elle repose sur l'Ecriture, ou pour le moins, qu'elle n'y soit pas manifestement contraire), le protestantisme se garde néanmoins le droit, ou plutôt: le devoir, de rester ultimement fidèle à la claire Parole de Dieu.
Cela se traduit par exemple avec la question de la communion sous les deux espèces:
Buvez en tous. Cela est un ordre très clair du Christ (Matthieu 26. 26).
Néanmoins, que tous n'en boivent pas, cela est une contradiction manifeste d'hommes qui, dès qu'ils s'opposent au Seigneur, ne sont plus ses disciples. Encore moins les maîtres parmi ceux-ci! Que le protestantisme entende ici obéir à Dieu plutot qu'aux hommes, cela n'est pas une sédition ni une rupture de la Tradition chrétienne, mais au contraire une attitude très chrétienne et apostolique.
Considérant les décrets des hommes comme normes normées en dessous de la norme normante qu'est l'Ecriture, le Protestantisme subordonne les premiers à la seconde, sans l'annuler ou la tenir pour superflue et vaine, ni sans la tenir en grande révérence. Car il est bien manifeste que pour rejeter les normes normées que sont les confessions de l'Eglise, le fidèle doit impérativement satisfaire à la charge de la preuve qui lui incombe.
Les privilèges que lui donne le sacerdoce universel ne sauraient faire oublier au Protestant que ces privilèges sont également ceux de ses frères et soeurs de par le monde (et à travers l'Histoire): la prudence s'impose donc (Jacques 3.1) et la charité doit tenir en échec l'oeuvre de la chair que sont les controverses vaines et la soif d'innovations (Galates 5.16; Jacques 3. 15-18, etc.)
Bucer
Commentaires