Concorde de Wittenberg, 486e anniversaire

 


Au cours de la dernière semaine du mois de mai 1536, à Wittenberg, l'ensemble du protestantisme  (Réformateurs et Églises) acta son unité dans les termes de la Confession d'Augsbourg (elle-même commentaire et apologie du Symbole de Nicée-Constantinople.) 
Cette Concorde, qui nous épargne deux scandales (celui d'une insurmontable division et celui d'une union artificielle), mérite d'être rappelée et d'être une occasion de rendre grâce à Dieu pour sa bonté et sa fidélité.
Je profite donc du 486e anniversaire de cet évènement pour rééditer une série d'articles sur ce sujet.
 
Bucerian

Commentaires

Anonyme a dit…
Votre rappel nous oblige à déplorer le fait que d'aucuns estiment, sottement, la colle, le carton, la couture ou le cuir être la base de la reliure des cahiers ou feuillets de la bibliothèque sacrée en un volume: la Bible-"Ta Biblia" = les livres... Pourtant, la durée de la Révélation chrétienne, corollaire de la Résurrection éternelle du Christ, selon Rom.6/9 et 8/11, entre autres, nous indique que seul le Symbole de Nicée-Constantinople (381 A.D) peut prétendre à la catholicité de la Foi, en tant que réalisation de cette permanence dans le temps, indice de l'action divine, d'après Héb.13/8-9, Jd.3, Ac.5/33-42 et le "Commonitorium" de saint Vincent de Lérins, par exemple. C'est, donc, l'unique Symbole de Foi qui relie et unifie véritablement la diversité des Écrits canoniques. Car, puisque le Credo est la formulation réglementaire du propos biblique, alors nous sommes en mesure, en vertu de son article pascal, de reconnaître l'existence d'Écritures sacrées définies, dont le rôle normatif, en matière de dogme et de morale est solidement établi. De sorte que, c'est cet oubli qui est à l'origine de toutes les divisions et querelles qui oblitèrent le témoignage de l'Eglise, malgré l'avertissement de Jn.17/21. Combien de temps encore devrons-nous attendre pour que chacun le réalise?

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