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Affichage des articles du décembre, 2019

Joyeux Noël

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Joyeux Noël à tous ! En ces temps de tromperie universelle et de consumérisme débridé, gardons à l'esprit que le véritable "esprit de Noël", c'est l'Esprit du Seigneur; Noël, en effet, c'est la naissance du Messie, le Fils unique du Père véritable, ce Père qui a tant aimé le monde qu'il a donné, pour sauver les croyants, un Agneau pur et sans tache : Jésus-Christ. Celui qui nous est donné à Noël, le Seigneur, est le chemin, la vérité et la vie (Jean 14. 6). Vérité, expression exacte de ce qui est, le Christ l'est sur Dieu : consubstantiel au Père, empreinte de sa substance, il peut nous dire ce qu'aucun autre "philosophe", "sage" ou "prophète" ne peut prétendre: Celui qui m'a vu a vu le Père (Jean 14. 9). Aristote, Spinoza et bien d'autres ont prétendu nous parler de Dieu. Et qu'est-il sorti de leurs bouches, sinon autant de contrefaçons à côté desquelles notre fameux "

Et le judaïsme ?...

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On fait souvent remarquer, à bon droit, que l'islam est faux, et que cela est d'autant plus évident que, survenu le dernier, il contredit toute la foi et toute l'Écriture données précédemment. Certains voudraient appliquer un raisonnement similaire au christianisme et dire que, puisqu'il contredit le judaïsme qui l'a précédé, le christianisme est nécessairement faux. Réponse : Le judaïsme biblique et antique est une religion qui implique un temple, un sacerdoce et des sacrifices.  Or, en l'an 70 après Jésus-Christ, le temple de Jérusalem a été détruit; depuis ce temps, une partie du judaïsme (l'école pharisienne) a théorisé et systématisé un culte sans temple ni sacrifice. Cette religion, le judaïsme rabbinique , est donc un nouveau système religieux,  postérieur à l'avènement du christianisme. Par conséquent, on ne peut pas appliquer au christianisme le raisonnement que l'on applique à l'islam. N.B: Certes, au sixième

Attendre la mort avec gourmandise?

Un sophiste a demandé un jour pour quelle raison les chrétiens, qui croient au paradis, n'attendent pas pour autant la mort avec gourmandise . Réponse: Premièrement : on pourrait faire observer que les chrétiens, comme tous les hommes, peuvent éprouver des craintes rationnellement infondées, semblables à celle que ressentirait un homme qui aurait la phobie des serpents et que l'on mettrait en présence d'une couleuvre inoffensive. On pourra dire qu'il s'agit d'un mouvement immature, à raisonner et à surmonter dans la prière, mais pas d'une hypocrisie. Deuxièmement : on doit aussi rappeler que les chrétiens, loin d'être des fanatiques au regard vide qui "aiment la mort", attendent au contraire la résurrection, l'incorruptibilité et la vie (1 Corinthiens 15. 53 / 2 Corinthiens 5. 4). Comme le dit le Credo : " Nous attendons la résurrection des morts et la vie du siècle à venir ". C'est donc improprement que