Saints Josaphat, Abenner et Barlaam




Mes bien-aimés frères et sœurs en Christ,

En ce jour, nous sommes appelés à réfléchir sur les figures de Josaphat et Abenner, saints célébrés avec une grande dévotion par nos frères orthodoxes et jadis honorés (avec leur compagnon Barlaam) dans le martyrologue romain. Mais avant que nous ne plongions dans une révérence aveugle, il convient de mettre à nu la véritable essence de cette vénération.

L’histoire nous raconte que Barlaam, un saint moine, aurait instruit Josaphat, fils d'Abenner (un prince indien) dans les voies de la foi chrétienne. Sous la direction pieuse de Barlaam, Josaphat aurait renoncé aux vanités terrestres pour embrasser la vie chrétienne avec ferveur. Une histoire noble et édifiante, n’est-ce pas ?

Cependant, en fouillant les origines de cette histoire, un détail croustillant se dévoile : Josaphat n'est autre que Bouddha lui-même, cette figure du paganisme oriental, et Barlaam, une invention pieuse, créée pour enrober cette saga exotique d'une teinte chrétienne. "Josaphat" provient en effet du terme "Bodhisattva", et c’est ainsi que, par une pirouette sémantique, des chrétiens se sont retrouvés à rendre un culte (à invoquer, parfois!), sous les traits de saints, des personnages centraux du Bouddhisme.

Quelle leçon tirons-nous de cette histoire ? D'abord, que le culte des saints, au lieu de nous rapprocher de la pureté de la foi chrétienne, entraîne souvent les âmes dans les méandres de la superstition et de l’absurde. Les Églises infidèles, dans leur zèle à multiplier les intercesseurs et à embellir les récits, finissent par intégrer des figures païennes au panthéon des saints, trahissant ainsi l’Évangile.

La vraie foi ne se nourrit pas de fables enjolivées et de légendes exotiques. Elle repose sur la Parole de Dieu seule, Sola Scriptura, et non sur les chimères forgées par des esprits trop enclins à l’imaginaire. Ce culte des saints, en particulier des saints issus d'une autre religion, révèle l’extrême confusion dans laquelle l’Église peut sombrer lorsqu'elle s’écarte des fondements scripturaires.

Ainsi, rejetons avec vigueur ces pratiques qui déshonorent la foi véritable. Ne nous laissons pas séduire par des récits attrayants mais fallacieux. Revenons aux Écritures, notre seule et véritable source de lumière. Josaphat et Abenner, en plus de Barlaam, sont sans doute fascinants dans leur exotisme, mais ne doivent pas détourner notre regard de la seule vérité : Jésus-Christ, notre unique Seigneur et Sauveur.

C’est dans cette vérité seule que nous devons trouver notre réconfort et notre espoir. Que cette réflexion nous ramène à une foi épurée de toutes ces superstitions et solidement ancrée dans la Parole de Dieu.

Amen.

 

Bucerian

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