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Affichage des articles correspondant à la recherche du terme déclaration conjointe

Déclaration conjointe sur la Justification

Introduction: Après le Conseil Méthodiste Mondial (en 2006) c'est la Communion Mondiale d’Églises Réformées (CMER) qui a ratifié la " Déclaration conjointe sur la doctrine de la justification " - initialement signée par la Fédération Luthérienne Mondiale et le Vatican, en 1999. Ce document est généralement présenté comme une pièce majeure du dispositif œcuménique.  A titre d'exemple, après la signature par la CMER, le journal La Croix a publié un article intitulé: " Œcuménisme, les Réformés mettent fin à 500 ans de contentieux ". Est-ce vrai? Et si ce document profite à l'unité des hommes, peut-on en dire autant pour ce qui concerne la vérité divine? 1. La vérité chrétienne Avant d'apporter une réponse à cette interrogation, il faut avant tout souligner le fait que le contenu de la foi chrétienne n'est pas quelque chose que l’Église devrait découvrir (et encore moins: construire!) au cours d'un long processus historiqu...

Compromission luthéro-papiste

On cherche à nous faire croire que le plus gros de la querelle de la Justification, entre Rome et l’Eglise  serait derrière nous . Il s’est dit « très reconnaissant » du fait que « les chrétiens catholiques et luthériens ont atteint un tel consensus qu’ils n’ont plus à se condamner les uns les autres ». Pour Mgr Simo Peura, la Déclaration conjointe sur la doctrine de la justification (1999) aide à « donner un témoignage commun ».  Mais ladite Déclaration commune n'est, en réalité, qu'un baragouinage commun, une somme de déclarations spécieuses qui n'aidera que les esprits politiques (et non les croyants sincères) à se convaincre qu'il existerait une unité luthéro-papiste. Une question claire, nette, ne permettant au diable de ne se cacher dans aucun détail, consisterait à demander: Puisqu'aucun des deux camps n'a changé de point de vue depuis le XVI° siècle, sont-ce les papistes qui renient aujourd'hui le Concile de Trente, ou les luthériens...

Protestants en fête 2017

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Dimanche 29 octobre, France 2 diffusait le meeting de "Protestants en fête". Réunis au Zénith de Strasbourg, environ 8000 modernistes  prétendaient célébrer les 500 ans de la Réforme, sur le thème évident de l’Évangile la Fra-ter-ni-té. Il convient de noter que ce meeting se présentait comme un culte, et que les organisateurs ont souligné ce fait en rappelant d'emblée aux participants leur profonde unité spirituelle et morale devant Dieu. Si bien que, par exemple, la responsabilité des uns -- pour l'acceptation officielle du "mariage gay" -- était partagée, de facto, par les autres. Surtout lorsqu'on sait que cette acceptation était celle de l'évènement dans son ensemble (voir la présence de stands LGBT , qui ont entraîné le retrait du CNEF). Notre prière est que le Seigneur ait pitié, et qu'il amène à la pénitence les personnes qui se sont laissées séduire et entraîner dans pareille infidélité. Qu'il leur montre le danger que représe...

Annotation Credo # 50

Le Jugement dernier Il a déjà été dit que les chrétiens attendent une seule résurrection des morts, qui arrivera au dernier jour, lors du seul retour du Seigneur (nous ne faisons en effet aucun cas des scenarii fantaisistes des millénaristes, qui imaginent plusieurs retours, plusieurs résurrections, etc.), et que tous les hommes ayant vécu depuis le premier jour de l'Humanité, comparaîtront alors pour être jugés selon leurs œuvres.  En disant selon ou conformément à leurs œuvres (1Pierre 1. 17),  nous disons que personne ne pourra se plaindre d'avoir été injustement traité : l'impie ira en enfer ; comment pourrait-il s'en plaindre ? Le juste ira à la vie éternelle : cela serait-il contraire avec la vie sainte qu'il aura commencé à mener ? Toutefois, c'est une chose d'être ainsi jugé conformément à ses œuvres, et c'en serait une autre d'être jugé sur le fondement de ses œuvres. Et de fait, bien que les impies seront condamnés pour le...

Confession d'Augsbourg: 489 ans

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“ Le juste vivra par la foi” (Romains 1: 17) Après le sixième concile œcuménique (VIIe siècle). Depuis leur entreprise de justifier le culte des images (conciliabule de Nicée, en 787), à quoi les Églises franques s'étaient d'ailleurs opposées (notamment lors des synodes de Francfort, en 794 et de Paris, en 829, etc.), les membres de l'antique pentarchie (Rome, Constantinople, Alexandrie, Antioche, et Jérusalem) ne firent plus que se déchirer, à l'instar du Royaume dont Roboam avait hérité du fait de l'idolâtrie de son père, Salomon. Après des années de confusions et de querelles, d'incapacité à s'entendre sur un nouveau concile, ce fut le schisme de 1054, jamais résolu. Resté seul patriarcat en Occident, Rome, dont le prestige éblouissait les âmes, ajouta à tous ses crimes celui de priver les âmes, par les fausses doctrines qu'elle forgeait, de l'assurance et de la paix que procure le saint Évan...