Compromission luthéro-papiste

On cherche à nous faire croire que le plus gros de la querelle de la Justification, entre Rome et l’Eglise  serait derrière nous.

Il s’est dit « très reconnaissant » du fait que « les chrétiens catholiques et luthériens ont atteint un tel consensus qu’ils n’ont plus à se condamner les uns les autres ». Pour Mgr Simo Peura, la Déclaration conjointe sur la doctrine de la justification (1999) aide à « donner un témoignage commun ». 
Mais ladite Déclaration commune n'est, en réalité, qu'un baragouinage commun, une somme de déclarations spécieuses qui n'aidera que les esprits politiques (et non les croyants sincères) à se convaincre qu'il existerait une unité luthéro-papiste.

Une question claire, nette, ne permettant au diable de ne se cacher dans aucun détail, consisterait à demander:
Puisqu'aucun des deux camps n'a changé de point de vue depuis le XVI° siècle, sont-ce les papistes qui renient aujourd'hui le Concile de Trente, ou les luthériens qui renient la Confession d'Augsbourg?

Une fois la réponse donnée à cette question, suivraient les autres:

Les luthériens sont-ils aujourd'hui tout prêts de reconnaître l'ultramontanisme, ou sont-ce les ultramontains qui sont décidés à condamner prochainement, et de façon tout aussi publique qu'ils l'ont professé depuis 1870, leur horrible erreur?

Mais, chut, en politique, la langue de bois est de rigueur. Or il semble bien que, de nos jours en tout cas, l’épiscopat est affaire de politique et des compromis que cette dernière implique. Un comble, lorsque l'on pense aux récents propos du pape de Rome sur la tiédeur...


Bucer


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