Méditations pour l'Avent, 2020 (3/4)

 


Au IVe siècle après Jésus-Christ, Grégoire de Nazianze, pasteur de l’Église de Constantinople, soulignait combien il était important que le Fils de Dieu ait assumé toute la nature humaine (corps et âme), plutôt qu'une partie seulement:

"Si quelqu’un a mis son espérance dans un homme privé d’esprit, il a vraiment perdu l’esprit et n’est pas digne d’être sauvé entièrement, car ce qui n’a pas été assumé n’a pas été guéri, mais c’est ce qui a été uni à Dieu qui est sauvé. Si la moitié seulement d’Adam est déchue, c’est la moitié qui est assumée et sauvée ; mais si c’est Adam entier qui a péché, c’est à l’Engendré entier qu’il est uni et il est entièrement sauvé. Qu’ils ne nous refusent donc pas le salut entier, et qu’ils n’affublent pas le Sauveur d’os seulement, de nerfs ou d’une humanité en peinture."

( Lettre 101 à Clédonios).

Athanasius

Commentaires

Anonyme a dit…
En effet, si la reconnaissance de justice et l'octroi de la vie nouvelle au Christ ressuscité ne s'étaient pas appliqués à son humanité idoine et complète, comment serait-il possible que tout notre être y participât par la Foi seule, que le salut comprît notre être entier? Sus, donc, au mépris des divers modernismes envers la sagacité des Pères!

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