Covid-19 et repentance (6)


J'ai parlé (article 5) de la repentance et de ce qu'elle signifiait. Peut-être faut-il encore parler du Covid-19 et de ce qu'il est, pour pousser chacun à la repentance.
Car, à en croire la presse, quelqu'un comme le pasteur Gottfried Locher, président des Églises protestantes de Suisse (!), affirme que le Covid-19 n'est pas une sorte de punition de Dieu. Pour lui, l'apparition du Covid semble plutôt être due à la mal chance; on a croisé une chauve-souris malade: mauvaise pioche! 
De quoi parlons-nous, alors?
Nous parlons d'une épidémie, qui est un des signes de la venue du Christ; non pas une venue immédiate, mais bien prochaine (Matthieu 24; Luc 21, etc.). Comme le bruit du tonnerre que l'on entend au loin et dont les grondements signalent l'approche, les évènements comme les guerres, les famines, les séismes -- ou encore les épidémies -- signalent le fait que Christ vient.
Ce n'est pas "la mal chance" ou un fatum de païen: Christ a reçu tout pouvoir (Matthieu 28: 18) et Il signale sa venue prochaine par de tels évènements.
On pourrait alors se demander qui est ce Seigneur et ce qu'il faut attendre de sa venue, si sa seule approche suscite tant de drames. La question est capitale.
C'est le lieu de rappeler que ces évènements sont aussi des jugements du Seigneur: Celui qui approche est  le Juste qui règne et qui vient pour juger le monde. C'est un Seigneur profondément indigné par l'impiété de ce monde (parce qu'il garde la vérité captive dans l'injustice) et par l'impiété des faux-prophètes, semblables à Balaam, qui arborent de grandes croix -- à la taille de leur impiété -- pour mieux inciter l’Église à suivre le même chemin que ce monde.
Les bruits du tonnerre que nous percevons présentement (et qui troublent le monde entier!) ne sont que des signes avant-coureurs et sans commune mesure avec le Jugement qui s'en vient.
Un chrétien peut sans doute souffrir lors d'une guerre, d'un séisme, d'une famine ou d'une épidémie: c'est alors, pour lui, qui est dans ce monde sans en faire partie, une correction paternelle, une occasion de se corriger et de reprendre avec zèle la lutte contre ses péchés. Il peut même mourir: c'est alors, pour lui l'entrée dans la Paix de son Seigneur. Mais pour le monde, où la foi est absente, où le Christ est rejeté, où son sang est moqué, et où la repentance n'existe pas, ce sont là les débuts des tourments éternels.

Lorsque nous voyons ce que le Covid-19 suscite de troubles et d'angoisses (à bon droit, car il est dangereux; mais il reste bien moins dangereux que beaucoup d'autres choses...), nous comprenons mieux qu'au jour dernier, les hommes, rois et puissants, capitaines comme esclaves, se cacheront dans les cavernes et diront aux montagnes: "Tombez sur nous, et cachez-nous de devant la face de celui qui est assis sur le trône, et de devant la colère de l'Agneau; car le grand jour de sa colère est venu, et qui peut subsister?" (Apocalypse 6: 15-17).

Repentons-nous, donc, car le Jour du Seigneur approche! Et mettons notre foi en Christ qui, seul, nous sauve de nos péchés. Car:

Celui qui croit au Fils a la vie éternelle; celui qui ne croit pas au Fils ne verra point la vie, mais la colère de Dieu demeure sur lui (Jean 3: 36).

A suivre... 


Bucerian

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