UEPAL, Eglise et jeunes


Lorsqu'un pasteur de l'UEPAL s'interroge sur la Parole à annoncer aux jeunes générations, voici ce qui ressort:

Pas un mot de la réalité et gravité du péché.
Pas un mot sur la radicalité de la Loi de Dieu.
Pas un mot sur Jésus-Christ, unique Sauveur du monde.
Pas un mot sur la foi dans le Ressuscité.
Pas un mot sur la grâce du Dieu souverain.
Pas un mot sur l'impérieuse nécessité de la repentance.
Non. Après avoir noté que le gloubi-boulga chèvre et chou (et même plutôt chèvre que chou) des libéraux n'est pas la meilleure façon de transmettre quoi que ce soit (surtout pas l’Évangile!) le pasteur termine par cette admirable  recommandation de (je cite!): "la radicalité de la Parole non radicale" (ce que nous appellerons ici: du jus de chaussette bien tiède. Avec un sucre.)

Et notez la dernière phrase au sujet du grand réveil que cela entraînera: ''c'est pour bientôt''. 
Disons... dans trois ans

Bucer



Commentaires

Domus a dit…
Cette lumineuse formule « la radicalité de la Parole non radicale » révèle, à n'en pas douter chez son auteur, une atteinte du syndrome de « radicalité du galimatias non radical ». Le symptôme le plus évident de cet état consiste à penser que la Bible a été mal rédigée et à décréter ce qu'elle aurait dû dire si elle l'avait été « correctement ». Ainsi, par exemple, il aurait fallu que le psalmiste ait écrit : « Ta Parole non radicale est une lampe à mes pieds... » (paraphrase du v.105 du Ps 119) pour que la théologie libérale puisse prétendre à un début de crédibilité qui lui fait tant défaut...
On comprend donc qu'avec un tel « éclairage biblique», ils soient nombreux, à l'UEPAL, à se prendre les pieds dans le tapis. Ce n'est certainement pas ce langage volontairement abscons, - et qui n'est que le pitoyable aveu d'une faillite théologique retentissante-, qui les aidera à y voir clair.
Le plus grave avec ce syndrome, c'est qu'il tue les âmes.
Anonyme a dit…
Le Rien, c'est ce qui reste de la critique biblique gnostique, base théologique des libéraux. Il le fallait bien, puisque son critère de départ consistait dans le rejet du Credo, par l'exaltation du rationalisme. Certes, une critique cat-holique est possible. Elle doit, cependant, admettre la durée, la tradition du sacerdoce universel des baptisés. C'est la vérité ontologique du Symbole de Nicée-Constantinople (325-681), du Canon scripturaire (364-692) et du principe liturgique lex orandi/lex credendi (ss.Augustin et Célestin, Rom.10/13-17) qui doit, alors, lui servir de critère, selon Héb.13/8-9,Jd.3, Ac.5/33-42, Jn.17/21. A cette enseigne, il ne sera pas dur de conclure à la parfaite identité du Jésus de l'Histoire et du Christ de la Foi... La religion, elle, retrouvera tout son contenu!

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