Notes sur la valeur de la sagesse de ce siècle



Lecture:

1Corinthiens chap. 1, 2 & 3.






1) Le riche, qui voue un culte idolâtre à son argent, pense que, si le paradis existe, il pourra sans doute y acheter une place avec son or. Nous lisons dans Actes 8 que Simon le magicien pensait ainsi acheter le Saint Esprit aux Apôtres.

2) L’homme pieux, prêtre ou moine, se dit que les belles œuvres qu’il pratique, son intérêt pour la religion, vont le sauver. C’est lui aussi un idolâtre, qui accorde à sa piété et ses belles œuvres la même place que celle qu’accorde l’autre à son argent.

3) Enfin, l’homme sage et instruit regarde lui aussi au trésor qu’il possède, et considère cela (c-à-d sa sagesse et son savoir) comme un dieu capable de le mener à la vérité.


C’est pourquoi, lorsque ces gens voient qu’ils n’arrivent à rien et qu’un pauvre pécheur ignorant confesse une foi inébranlable en Dieu, ils le méprisent car ils ne comprennent pas comment quelqu’un qui n’a rien pourrait parvenir à ce que eux, malgré tous leurs trésors, ne parviennent pas à atteindre !

Mais le Christ nous dit qu’ils sont tous dans l’erreur!
L’argent sert à acheter des choses d’ici-bas. La piété extérieure sert à se gagner une réputation aux yeux des hommes ici-bas. La sagesse naturelle sert à connaître et juger des choses naturelles d’ici-bas.
Or, lorsqu’il est question des choses d’en haut, plus rien de tout cela n’a le moindre intérêt, ni la moindre valeur. Ce n''est plus pertinent.


Alors, un riche se sentant bon pour l’enfer, se dira peut-être : Moi, qui ai les moyens d’acheter ma place au ciel, je suis perdu ! Donc le pauvre sera certainement encore plus perdu que moi !

Mais ce raisonnement est invalidé par le Christ qui nous dit que nous ne pouvons pas être sauvés ou connaître la vérité par de l’or ou de l’argent !

Ce n’est pas le critère – mais cela, notre riche l’ignore et le rejette, parce que comme son or et son argent sont son dieu, il ne veut pas qu’autre chose que son fric puisse être son sauveur. De ce fait, il rejette le Christ, notre Seul sauveur, auquel il ne veut pas se convertir !

Jésus dit aussi que les bonnes œuvres, la piété et la sainteté extérieure ne permettent pas de sauver notre âme:

« Beaucoup me diront : Seigneur, Seigneur, n’avons-nous pas fait tel et tel miracle en ton nom ? Et je leur dirais : éloignez-vous de moi car je ne vous ai jamais connus ! »


Et là, vous voyez les pharisiens, les prêtres qui se disent : mais c’est impossible ! Moi, Moi je suis un homme droit et soucieux de la Loi ! Si Moi, qui suis un homme pieux, je ne suis pas sauvé, ce n’est sans doute pas une prostituée ou un publicain qui peut l’être !!

… et pourtant, la Bible nous dit que si.


Eh bien, Jésus nous dit de la même manière que la sagesse et l’instruction ne peuvent sauver notre âme ou nous permettre percevoir ou de recevoir la vérité.
Et là, vous avez les savants, les philosophes et les instruits de ce monde qui ricanent :

Moi, le philosophe, je ne serais pas capable de voir si l’Evangile était vrai ?
Moi, le penseur de ce siècle, avec toute mon instruction, je ne pourrais pas trouver la Vérité si elle se présentait à moi ?


Et vous, vous qui n’avez pas étudié aux pieds de Sartre ou de je ne-sais qui, vous seriez dans la Vérité ?

Eh bien, justement, oui.


Car, rien de ce que possède l’homme (ni son argent, ni sa piété, ni son instruction) n’est le Sauveur et ceux qui mettent leur confiance en ces choses sont des idolâtres : le Sauveur n’est autre que Jésus-Christ, Dieu fait homme. Lui seul nous fait connaître le Père (Jean 14) et c'est l'Esprit divin qui nous donne la foi en Lui, pour être sauvé.



Ainsi, notre foi n’est pas l’aboutissement, mais, au contraire, elle est le point de départ de toute réflexion, ainsi qu’il est écrit :

« Par la foi nous comprenons que le monde a été créé, etc. » (Hébreux XI).
De sorte que nos penseurs, un st Augustin, un St Anselme de Cantorbery, un Calvin, un Pascal ou un Kierkegaard n’ont pas dit : je cherche à comprendre pour croire, mais au contraire : credo ut intelligam : je crois pour comprendre.

Parce qu’ils sont idolâtres et ne veulent absolument pas détrôner leur faux et misérable dieu, les incrédules exigent donc que nous mettions pour eux la charrue avant les bœufs et que nous soumettions aux valeurs, aux critères et au jugement de leur dieu la véracité de notre Dieu.

Mais ce n’est pas comme cela que les choses marchent :

Le raisonnement et la foi entretiennent des rapports comparables à ceux d’une maison avec ses fondations.

La foi sert de fondation à nos pensées, tout comme les fondations pour une maison.

Ce ne sont pas les fondations qui tiennent sur la maison, mais la maison qui tient sur les fondations.

 
Il faut donc simplement faire remarquer aux incrédules qu'ils ont eux aussi des convictions, des certitudes sur lesquelles sont bâties leur maison (leur vie et leur raisonnement).

Mais que leurs fondations, les certitudes sur lesquelles ils fondent leur vie et leurs pensées, cela n’est que du sable.

Libre à eux de construire sur du sable, mais loin s’en faut qu’ils puissent nous critiquer ou penser nous vaincre, nous qui bâtissons sur le seul fondement valable qu'est Jésus-Christ, le Fils Unique de Dieu.

 
 
Bucer









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