Oecuménisme et Lumen Gentium
SERVITEUR DES SERVITEURS DE DIEU,
AVEC LES PÈRES DU SAINT CONCILE,
POUR QUE LE SOUVENIR S'EN MAINTIENNE À JAMAIS.
CONSTITUTION
DOGMATIQUE SUR L'ÉGLISE
LUMEN
GENTIUM
Le Christ est la lumière des peuples ; réuni dans
l’Esprit Saint, le saint Concile souhaite donc ardemment, en annonçant à toutes
les créatures la bonne nouvelle de l’Évangile répandre sur tous les hommes la
clarté du Christ qui resplendit sur le visage de l’Église (cf. Mc 16, 15). L’Église étant, dans le Christ, en quelque
sorte le sacrement, c’est-à-dire à la fois le signe et le moyen de l’union
intime avec Dieu et de l’unité de tout le genre humain, elle se propose de
mettre dans une plus vive lumière, pour ses fidèles et pour le monde entier, en
se rattachant à l’enseignement des précédents Conciles, sa propre nature et sa mission universelle. À ce devoir qui est celui de l’Église, les
conditions présentes ajoutent une nouvelle urgence : il faut que tous les
hommes, désormais plus étroitement unis entre eux par les liens sociaux,
techniques, culturels, réalisent également leur pleine unité dans le Christ.
Le Peuple saint de Dieu participe aussi de la
fonction prophétique du Christ ; il répand son vivant témoignage avant tout par
une vie de foi et de charité, il offre à Dieu un sacrifice de louange, le fruit
de lèvres qui célèbrent son Nom (cf. He 13, 15). La collectivité des fidèles, ayant l’onction
qui vient du Saint (cf. 1 Jn 2, 20.27), ne peut se tromper dans la foi ;
ce don particulier qu’elle possède, elle le manifeste moyennant le sens
surnaturel de foi qui est celui du peuple tout entier, lorsque, « des évêques
jusqu’aux derniers des fidèles laïcs [22] », elle apporte aux vérités
concernant la foi et les mœurs un consentement universel.
Avec ceux qui, étant baptisés, portent le beau nom
de chrétiens sans professer pourtant intégralement la foi ou sans garder
l’unité de la communion sous le Successeur de Pierre, l’Église se sait unie
pour de multiples raisons [28]. Il en est beaucoup, en effet, qui tiennent la Sainte
Écriture pour leur règle de foi et de vie, manifestent un zèle religieux
sincère, croient de tout leur cœur au Dieu Père tout-puissant et au Christ Fils
de Dieu et Sauveur [29], sont marqués par le baptême qui les unit au Christ, et
même reconnaissent et reçoivent d’autres sacrements dans leurs propres Églises
ou dans leurs communautés ecclésiales. Plusieurs d’entre eux jouissent même
de l’épiscopat, célèbrent la sainte Eucharistie et entourent de leur piété la
Vierge Mère de Dieu [30]. À cela
s’ajoute la communion dans la prière et dans les autres bienfaits spirituels,
bien mieux, une véritable union dans l’Esprit Saint, qui, par ses dons et ses grâces,
opère en eux aussi son action sanctifiante et dont la force a permis à certains
d’entre eux d’aller jusqu’à verser leur sang."
S’il en est ainsi, on doit reconnaître que :
3- Le Principe liturgique, lex orandi/lex credendi (Rom.10/13-17, s.Célestin)
sont la
Parole de Dieu de l’Écriture, la Foi
catholique inerrante, selon Héb.13/8-9, Ac.5/33-42. A ce titre, nous ne comprenons
pas pourquoi, on nous refuse la communion eucharistique. Car, voilà, notre
compréhension de ce témoignage ecclésial :
1.
Lex
credendi (Dz.246)
1.1
Canon (forme/D.V.24)
1.2
Symbole (matière/Dz.265, 303 et 559)
2. Lex
orandi
2.1
Confession d’Augsbourg inaltérée (1530)
En effet, nous considèrons que puisque c’est la Foi du
baptême qui fait vivre les pro-testants, selon lumen gentium, vivre spirituellement, alors c’est que l’article
baptismal du Symbole, selon lequel il n’y a qu’un seul baptême pour la
rémission des péchés est le lien entre la lex
credendi et la lex orandi. De sorte
que, l’article baptismal du Symbole, conforté par le Canon, selon les épîtres
aux Romains et aux Galates (Rom.1/16-17, Gal.1/8-9), a
comme conséquence nécessaire l’affirmation du sola fide, spécificité de la Confession d’Augsbourg inaltérée, notamment à l’article
XII :
"Article 12. -- De la Repentance
En ce qui
concerne la Repentance, nous enseignons que ceux qui ont péché après le Baptême
peuvent obtenir la rémission des péchés toutes les fois qu'ils s'en repentent,
et que l'Église ne doit pas leur refuser l'Absolution. La
vraie repentance comprend, en premier lieu, la contrition, c'est-à-dire la douleur et/ou (vel) la terreur qu'on ressent à cause du péché ; en second lieu, la foi en l'Évangile et/ou (vel)
en l'Absolution, c'est-à-dire la certitude que les péchés nous sont remis et
que la grâce nous est méritée par Jésus-Christ.
C'est cette foi qui console les coeurs et qui rend la paix aux
consciences. Après cela, on doit amender sa vie et renoncer
au péché. Car tels doivent être les
fruits de la Repentance, comme le dit Jean-Baptiste, Matth. 3, 8 : « Faites les
fruits dignes de la repentance ».
Nous rejetons
donc ceux qui enseignent qu'une fois converti, on ne peut plus retomber dans le
péché.
D'autre
part, nous condamnons aussi les Novatiens, qui refusaient l'absolution à ceux
qui avaient péché après le Baptême.
Enfin,
nous rejetons ceux qui enseignent qu'on obtient la rémission des péchés, non
par la foi, mais par nos satisfactions."
Athanasius
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