A l'occasion de la "fête de la Reforme"





Rome cultive et revendique ses hérésies.

A l'occasion de l'Année de la foi (11 octobre - 24 novembre 2013), Benoît XVI accorde l'indulgence plénière.

Nous en concluons que:

1) La Déclaration commune de 1999 constitue, ou bien une imposture, ou bien l'apostasie de la Fédération luthérienne acceptant pareille pratique.
-- La situation, en effet, est grave. Sont responsables les "pasteurs" qui, par leur silence, laissent s'égarer des âmes dans les pires scandales.

2) Les Eglises évangéliques devraient dénoncer publiquement et fermement ces abus et faire front commun, ainsi que le permet et l'exige la Concorde de Wittenberg, derrière la Confession d'Augsbourg de juin 1530.
-- Par là, devraient être dénoncés comme hérétiques les libéraux autant que les papistes, qui sont respectivement soumis au siège mondain et au siège romain comme à des idoles intolérables à la Véritable Eglise de Notre Seigneur Jésus-Christ!



Bucer


Commentaires

Domus a dit…
Ainsi, la langue de bois étant de rigueur comme vous le dites bien à propos, nous sommes invités à trouver «très comme il faut» que les églises libéralo-oecuméniques aillent toujours plus loin dans leur compromission oecuménique (votre excellent billet du 10 octobre). Comme si vraiment, emportées par une funeste dynamique, elles ne trouvaient plus rien à redire sur Rome, sa théologie, ses pratiques...comme si le catholicisme romain était devenu évangélique ! Si tel était le cas, on s'en serait aperçu, quand même ! Mais cela n'empêchera pas une bonne partie d'entre elles de célébrer prochainement, comme si de rien était, la fête de la Réforme. Leur zèle à célébrer ce 31 octobre 1517 n'aura d'égal que leur empressement à l'oublier dès le lendemain! Evoquer les 95 thèses un jour par an est déjà beaucoup et faire davantage les obligerait à les prendre au sérieux ce qu'elles ne peuvent plus faire aujourd'hui sans commettre une bévue, véritable « faute de goût ». C'est qu'entre « gens bien élevés » il y a des choses qui ne se font pas ! Devenues les boutiques franchisées de la multinationale à succursales multiples qu'est la secte papiste, ces églises protestantes oecuméniques, qu'on devrait plutôt appeler ex-protestantes , vouent à la maison mère qui vient de décréter cette indulgence plénière une dévotion toute filiale. Si ce n'est pas renier l'héritage de la Réforme, qu'est-ce donc ?
Devant ce nouveau désastre, je me demande laquelle de ces deux formulations reflète le mieux la fidélité à la Réforme de ces « ex » ?
Celle-ci ?: « Car il est connu de tout le monde, et nous pouvons le dire sans nous vanter, qu'à l'aide de Dieu nous avons mis tout notre soin à empêcher qu'aucune doctrine nouvelle et impie ne s'infiltre dans nos églises, s'y répande et y prenne le dessus ». (1).
Ou celle-là ?: « Car il est connu de presque tout le monde, et nous ne devons pas le dire en nous vantant, que sans l'aide de Dieu nous avons mis tout notre soin à faire en sorte que beaucoup de doctrines impies s'infiltrent dans nos églises, s'y répandent et y prennent le dessus ». (2)
Je pose la question, mais j'ai ma petite idée sur la réponse. S'en étonnera-t-on ?

(1) Extrait de la conclusion de la Confession d'Augsbourg inaltérée.
(2) Le même extrait très altéré mais «actualisé».
Domus, j'aime votre mordant et je suis ne puis que vous suivre pour qualifier ces associations religieuses d'ex-protestantes (et ce sera leur dénomination officielle, pour tous mes prochains messages).



Domus a dit…
Merci ! J'apprécie beaucoup vos messages et l'érudition dont vous faites preuve associée à une foi protestante au sens noble du terme, donc évangélique, communicative. Vous avez toute ma gratitude et je souhaite que nous soyons nombreux à apprécier votre contribution à ce blog
Merci beaucoup, Domus! Et sachez bien que l'estime et le paisir sont tout réciproques!

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