La République doit défendre la Nation!




En un mot comme en cent: face à l'homoparentalité et au "mariage" homosexuel, la France doit dire Non. Car, la République doit défendre la Nation (nascii=naître)!

Commentaires

Domus a dit…
Vous avez mille fois raison : la France doit dire NON aux lois scélérates qui s'annoncent sur ce sujet ! Mais je ne pense pas qu'on puisse compter sur la République pour défendre la Nation. Elle ne la défendra pas parce qu'elle ne le peut pas et n'en a pas envie.
Elle ne le peut pas parce que sa laïcité le lui interdit. Se soumettre à l'autorité de Dieu pour évaluer le bien-fondé d'une action à entreprendre, ou en l'occurrence à ne pas entreprendre, ne lui est pas permis. Dans sa folie, elle se l'est interdit une fois pour toutes.
La République ne défendra pas non plus la Nation parce qu'elle n'en a tout simplement pas envie. L'orientation qu'elle s'est donnée depuis son origine lui plaît. Elle l'entretient, la fait prospérer en y trouvant son plaisir. Cet abus de langage qu'est la devise « Liberté-Egalité-Fraternité » fait sa fierté, elle y puise son énergie et l'alimente, en retour, de toute sa dévotion. La République s'est faite divinité pour s'auto-adorer. Pourquoi renierait-elle tout ce qui fait, -à ses yeux-, sa gloire?
La Liberté ? Elle n'a pas la moindre idée, la moindre particule d'idée de ce qu'est la vraie Liberté (Jn 8.36).
L'Egalité ? Elle s'en moque et lui apparaît plutôt comme une vulgarité produite par ces brailleurs de révolutionnaires de 1789. Il lui faut donc « faire avec » ! Elle en parle beaucoup et cela suffit à faire croire, grâce à un art consommé de la communication, qu'elle seule en est la dispensatrice autorisée.
La fraternité ? La sienne est une moquerie de ce qu'est la vraie Fraternité. Le pasteur Pierre Marcel écrivait pertinemment : « La dignité de prochain est conférée à tout homme par droit de Création ; la fraternité des croyants par droit de Rédemption » (1). Ce langage n'est hermétique qu'à celui qui veut l'entendre ainsi ; mais la République ne veut même pas l'entendre !
Comment, nantie de tels oripeaux, la République pourrait-elle défendre la Nation ? Ces lois scélérates seront donc votées et si ce n'est pas demain, cela sera après-demain car la République ne renoncera pas.
Nous savons bien, nous, qui est au gouvernail de cette entreprise de démolition. Et nous savons bien aussi Qui est avec nous jusqu'à la fin du monde (Mat.28.20).

(1)« La vraie révolution : l'intelligence du coeur » dans « Esprit révolutionnaire et Foi chrétienne » (plusieurs auteurs). Editions Kerygma – 1988.





La laïcité n'interdit nullement à la République d'enregistrer l'aspect biologique de la Personne, qui est le Bien commun qu'elle doit défendre, en tant que démocratie. Or, la personne est délibération et sexuation. Il est, donc, du devoir de la République de reconnaître la délibération (le suffrage universel, les libertés fondamentales) et l'hétéroparentalité. Elle se doit, ainsi, de rejeter tout ce qui y contrevient. Sinon, la laïcité de la République ne pourrait pas condamner le meurtre, qui ne concerne que l'assise biologique de la délibération. De sorte que, le positivisme juridique virtriolique se contredit lui-même. La République peut, par conséquent, très bien être neutre au chapitre idéologique, tout en défendant ce sans quoi elle n'existe pas: chacune des personnes humaines du peuple souverain.
Olivier a dit…
La République par son essence est ennemie de la Nation. C'est devenue une idole, une religion, elle se sert d'elle pour sa propre fin.
La République est-elle nécessairement une mauvaise chose? Je ne crois pas. Il est vrai cependant qu'il faut veiller à ne pas la laisser entre les mains des antichrétiens.

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