Heureuse année!

Matthieu XI. 25-30
1 Jean II. 20-27




Très chers amis lecteurs!

Nous sommes entrés dans l'année 2010, une année de grâce en Jésus Christ, une année pour laquelle nous attendons de Dieu les meilleures choses, et pendant laquelle nous devons oeuvrer , plus que jamais, pour la gloire de Son Nom!

Le temps passe en effet, qui doit être pour chacun de nous l'occasion de nous améliorer et de progresser dans la Grâce, de regretter toujours plus nos péchés, de les confesser à notre Dieu et d'attendre de Lui la délivrance de nos mauvaises habitudes: que nous prenoions nos péchés en haine et que nous continuons de nous édifier tranquillement sur notre bien le plus précieux: à savoir la Parole de Dieu!
Surtout que ce même temps qui passe pour notre salut est en revanche une occasion pour nos contemporains de s'égarer toujours plus dans les ténèbres, dans les mensonges et les erreurs, dans les vices et dans les absurdités les plus navrantes!
Ce n'est donc pas pour rien que le Seigneur nous dit que nous sommes la lumière du monde et le sel de la terre; tâchons donc de le rester, car si le sel perd de sa saveur, le Seigneur nous dit qu'il n'est plus bon qu'à être jeté dehors et foulé aux pieds! (Matthieu 5. 13-16).

Mais, par la grâce de notre Dieu, ce n'est pas ce qui nous attend, et nous devons nous attendre à Sa Fidélité:
en dépit de nos fautes et de notre indignité, il sera TOUJOURS là, par pure bonté, pour nous ramener dans le droit chemin.
Mais cela, Dieu ne le fera pas à la manière que se l'imaginent les illuminés, c'est-à-dire, sans le moyen de sa Parole!
C'est au contraire par sa Parole et par son Esprit que Dieu agit dans nos coeurs; ainsi que par les sacrements, paroles visibles. Autrement, nous n'aurions jamais que nos propres songes et notre imagination, enfermés sur eux-mêmes et ne pouvant jamais atteindre la vérité divine!
C'est pour cette raison que nous avons dit (à la suite de tous les vrais chrétiens) que notre bien le plus précieux est indubitablement la Parole de Dieu: cela, ne le perdons pas de vue!

Bref, nous avons dit que, durant cette année 2010 encore, nous devons mettre notre foi en l'Evangile, sruter notre bible et nous laisser transformer par la Parole et l'Esprit de Dieu, afin de ne pas suivre ce monde perdu dans les ténèbres, où règnent l'erreur et la mort.
Mais déjà, nous pouvons entendre les objections qu'on nous fera ici:

-- de la part du monde, d'abord, qui nous mettra au défis de lui prouver la véracité de notre doctrine;
-- de la part des fausses Eglises, ensuite, qui nous mettront au défis de prouver notre fidélité à la Parole de Dieu.

C'est pourquoi je pense que nous ne perdront pas notre temps si nous profitons de cette rencontre pour mettre les choses au point, concernant ces oppositions.


I. Contre l'incrédulité


Pour ce qui concerne les athées ou les agnostiques, qui refusent de plier le genoux face au Seigneur et qui nous demandent de bonnes raisons pour faire cela, ceux-là même qui nous demandent souvent: pourquoi croyez vous en Dieu? , le premier texte que nous avons lu tout à l'heure dans l'Evangile de St Matthieu nous apporte une réponse inattendue et qui humilie notre raison:
-- c'est que Jésus ne loue pas ici son Père de l'avoir rendu plus sage que les autres de sorte à pouvoir convaincre l'élite intellectuelle parmi les hommes! Jésus ne bataille pas non plus avec des notions philosophiques et rationnelles que très peu comprennent, afin de s'imposer à nous!
Il dit au contraire que le Dieu véritable habite une lumière radicalement inaccessible à la raison corrompue des hommes, de sorte qu'on ne peut pas le connaître, et croire en Lui, autrement que par une révélation dans laquelle le vrai Dieu est la lumière par laquelle nous pouvons voir sa lumière (ainsi que le dit le psaume 36. 10)!
C'est un Dieu qui fait resplendir sa Lumière dans nos coeurs, sans utiliser l'astre que peut représenter notre cerveau!
C'est un Dieu, donc, qui, contrairement aux autres "dieux", n'a pas peur d'aller à l'assaut du coeur de l'homme en utilisant aucune des forces ou des ressources qui sont en l'homme: c'est un Dieu qui se sait bien assez fort pour conviancre qui il veut, quand il veut, sans l'aide des neurones (ou des sabres) que possèdent les hommes!
C'est pourquoi Jésus n'entend pas se mettre "à table" pour y discuter pompeusement avec les philosophes et espérer que la Raison reconnaisse en Lui son maître!
Non!
Il vient simplement apporter du repos à ceux qui, conscients de leur misère, sont rendus capables, par l'Esprit saint, d'ouvrir leur coeur à la vérité --vérité qui échappe aux sages et aux orgueilleux (cf. Actes 16. 14-15).
Il vient simplement apporter un pardon et un réconfort à ceux qui se savent perdus et qui désespèrent d'eux-mêmes!

      Et je dois revenir ici et insister sur ce que nous venons de dire: à savoir que la raison de l'homme est viciée, corrompue... car c'est important.
En effet, selon la Bible, le péché originel (avec lequel nous naissons) se traduit par le fait que l'homme est complètement ennemi de Dieu: dans sa volonté mais aussi dans sa raison. Cette corruption totale de l'homme est tellement affirmée dans le christianisme qu'il serait totalement inconséquent et incohérent que le Christ en appelle au verdict de notre raison pour être reconnu.
De même, le Christ se présentant comme le sauveur de l'homme (en toutes se parties), que ce serait, pour lui, se désavouer complètement (en tant que Sauveur) si il venait à dire qu'en fait, une partie de l'homme (la raison) est capable de se sauver et de servir à sauver le reste de l'homme en le convainquant.

Nous voici donc prévenus: Jésus Christ vient sauver des pécheurs, et pas se gargariser avec des pseudo-penseurs imbus d'eux-mêmes.
Certes, une fois qu'elle est fondée sur la foi, notre raison peut nous servir (comme disait Saint Augustin: nous croyons pour comprendre; et ceci correspond à ce que dit l'épître aux Hébreux: par la foi nous comprenons que le monde a été créé par la parole de Dieu --chap 11. 3);
mais ce n'est que quand elle a été baptisée et qu'elle est dirigée par la Foi que la raison peut servir à quelque chose, c'est-à-dire, à repousser les arguments des impies et à conforter notre point de vue.
Mais ceci concerne surtout la forme: on pourra ainsi démonter que notre doctrine est cohérente, mais nous ne pourrons pas démontrer qu'elle est vraie.
Ainsi, non seulement notre foi ne sera jamais fondée sur notre raisonnement, mais encore, nous ne pourrons pas la communiquer à d'autres, puisque nous ne sommes pas le saint Esprit pour créer la foi là où il nous plaît.
Tout ce que nous pouvons faire, dans ces conditions, c'est de témoigner de notre foi devant le monde et, tel que le fait le sel avec les aliments, ralentir la décomposition du monde... Et c'est tout!
Nous semons la Parole de Dieu: Dieu la fait croitre dans les coeurs!

Mais évidemment, ceux qui veulent comprendre pour croire se rieront bien de nous en nous entendant dire ces choses! Ils diront que nous nous enfermons dans un cercle, dont la logique serait:
''je crois que c'est vrai parce que je le crois"!
Et bien qu'ils rigolent!
Nous ne voyons pas, nous, ce qu'il y a d'absurde à l'idée qu'un Dieu existant soit en mesure de nous convaincre de sa vérité par sa propre et seule puissance!
Nous disons même que si Dieu ne pouvait pas faire ça, il ne serait pas Dieu!
Et enfin, Martin Luther ayant résumé l'enseignement chrétien en disant que la raison profane est la putain du diable qui couche dans tous les lits, il serait complètement absurde qu'on espère la voire raisonner correctement et honnêtement.
A ce titre, non seulement l'enseignement de la Bible est très cohérent, mais encore, il a des faits pour lui:
Jean Paul Sartre, grand philosophe, considérait que le marxisme est indépassable!
Martin Heidegger, grand philosophe, a adhéré au parti nazi!

Donc les athées n'ont qu'à rire haut et fort et résister à l'Evangile autant qu'ils voudront! Ils n'ont qu'à continuer d'exiger de Dieu qu'il satisfasse leur idole (la raison) avant de leur demander de se convertir --chose qui n'est qu'ue manière de jouer la montre, car aucun pécheur n'entend se convertir à Dieu une seule seconde!
Ils n'ont qu'à jouer les forts!
Vous savez, ce n'est pas Dieu qui va mourir;
ce n'est pas lui qui a besoin de se convaincre que l'enfer n'existe pas et ce n'est pas lui qui fait n'importe quoi pour profiter de la vie avant que ça s'arrête!
Lui, il a manifesté son amour et il offre son pardon en Jésus Christ et il veut être un Père aimant en Jésus Christ. Il y a des gens qui se réjouissent de cette bonne nouvelle et il y en a qui pensent être en mesure d'exiger des choses avant de l'accepter: tant pis pour eux!
Je ne suis pas d'avis qu'ils ont les moyens de leur politique, mais c'est eux que ça regarde!

Surtout, lorsqu'on voit ce qu'ils deviennent, tout simplement incapables d'humanité, et bien nous sommes heureux de partager la Vie Trinitaire et de ne pas devenir des monstres avec eux.



II. Contre le papisme


Nous avons aussi face à nous les fausses religions et les fausses Eglises. Je ne parlerai pas beaucoup des fausses religions, car il n'y a pas des masses de rivaux solides contre le Dieu de la Bible et qu'en plus, ces idoles ne sont pas très crédibles:
--> Mahomet prétend être un ami de Jésus et le dernier prophète après ceux de la Bible;
c'est bien, sauf que la Bible condamne tellement le Coran que les musulmans sont forcés d'accuser les Juifs et les Chrétiens d'avoir falsifié les Ecritures.  Or ils n'ont jamais rien prouvé de tel et nous ne pouvons donc pas donner suite à leurs accusations faciles. Par contre, je pense que nous devons prier pour que Dieu touche également leurs coeurs, qu'ils découvrent leur misère et se réfugient dans les bras du Fils de Dieu, notre Sauveur.
--> Pour l'hidouisme, et bien si quelqu'un pense qu'il va se purifier en se baignant dans le Gange, ma foi c'est son problème; pour sûr en tout cas, ça ne risque pas de purifier son corps.....

Quand au reste, vous m'excuserez si je ne prends pas la peine de réfuter Raël ou le mormons...

Bref, il nous reste à présent de répondre brièvement aux fausses Eglises, surtout à celle du pape. De ce côté en effet, on nous accuse de schisme et d'hérésie!
On nous dit aussi que sans pape, nous n'aurons jamais d'unité entre nous, car tout le monde va faire sa loi et se séparer de l'autre...
Mais toutes ces affirmations sont fausses et elles ne doivent pas nous troubler!
Car l'Ecriture sainte n'a jamais nié que chaque fidèle a le pouvoir de juger de la doctine qu'on lui enseigne! Au contraire!
Et c'est évident, car si je me trompe, ce n'est pas vous qui serez damné à ma place! Si vous devenez hérétique, ce n'est pas moi qui serai condamné pour vous! Mais, comme il est écrit dans Ezechiel (chap 18):
-- L'âme qui pèche est celle qui mourra. Le fils ne portera point l'inquité du père, et le père ne portera point l'iniquité du fils; la justice du juste sera sur lui, et la méchanceté du méchant sera sur lui. (vers 20)

Dans ces conditions, il est évidemment qu'il faut ultimement écouter sa conscience! Les apôtres le disaient aux grands prêtres: il faut obéïr à Dieu plutôt qu'aux hommes!
Quand, dans le passage que nous avons lu chez St Jean, nous avons entendu que "vous avez reçu l'onction de la part du Saint, et vous connaissez toutes choses", cela signifie que, par l'Esprit que nous avons reçu, nous sommes en mesure de lire l'Ecriture et de la comprendre!
Et de fait, St Paul dit aux Corinthiens qu'il faut que deux ou trois prophètes parlent, et que les autres jugent. (1Co XIV 29).
Les chrétiens n'ont donc pas à croire bien bêtement tout ce que leur dit tel ou tel pasteur: et ceux qui veulent aliéner le jugement des fidèles pour les forcer à croire tout ce que dit le pape de Rome, et bien se sont des imposteurs qui ont des doctrines bien douteuses à prêcher!

De toutes façons, ils disent que le pape est infaillible mais ils ne le croient pas eux-même:
regardez les lefebvristes, par exemple: quand l'inimaginable s'est produit, quand le pape les a choqué en admettant la liberté de conscience, etc; au concile Vatican II, et bien ils ont refusé ce concile et, tout en continuant de reconnaitre le pape, ils ont revu les termes de son infaillibilité, jugeant qu'elle ne s'appliquait pas dans le cas d'espèce!
Et les sédévacantistes, qui sont eux aussi des papistes bornés, n'ont pas pu se résigner à désobéïr à un pape légitime: ils ont donc considéré que depuis la mort de Pie XII, les papes ne sont pas des papes mais des imposteurs, des faux papes, et ce pour la bonne raison qu'ils auraient apostasié, rendant leur élection nulle et non avenue.
Selon eux, le siège de Pierre est donc "sede vacante": vacant, comme lorsqu'un pape meurt et qu'un autre n'a pas encore été élu.

Toutes ces théories sont bien belles, mais elles ne sont dans le fond rien d'autre que l'expression des limites du papisme: c'est que le pape n'est considéré "vrai pape" ou parfaitement infaillible que quand il enseigne des choses que ses fidèles admettent ou peuvent admettre.
Quand il en va autrement, alors on écoute sa conscience!...
Et les papistes actuels n'ont pas à se vanter par rapport aux lefebvristes et autres: car si Benoit XVI ordonnait demain la conversion forcée des protestants ou s'il mariait les homosexuels, un bon nombre ne lui obéirait pas, et s'imaginerait des doctrines semblables à celles des sédévacantistes ou des lefebvristes d'aujourd'hui, afin justifier leur résistance.

Et nous, protestants, nous sommes mille fois plus conséquents que tout ce monde là: nous n'admettons pas que le pape doive toujours être cru ou qu'il soit infaillible et nous soumettons toujours les enseignements qu'on entend à l'examen de l'Ecriture.
Nous avons le droit de le faire, car même l'apôtre Paul a dit que si un apôtre ou un ange du ciel annonçait une nouvelle doctrine, il devrait être condamné (Galtes 1. 8): c'est bien la preuve qu'il considérait l'Evangile comme assez simple et connu de chaque chrétien pour qu'il puisse reconnaître et juger l'enseignement de n'importe qui, fut-il apôtre, et le condamner en cas d'innovation!
C'est aussi pour cela que Jean déclare (dans le passage que nous avons lu) que: "Que ce que vous avez entendu dès le commencement, demeure donc en vous. Si ce que vous avez entendu dès le commencement, demeure en vous, vous demeurerez aussi dans le Fils et dans le Père."

Ainsi, il nous faut rester fidèles à la Parole de Dieu, que l'Esprit qui est en nous nous rend accessible. Et je sais bien qu'il y a des divisions, notamment entre les protestants, et que cela pourrait sembler donner raison à Rome;
mais c'est aussi à nous de savoir rester fermes et souples à la fois, car si l'Esprit nous éclaire assez dans les articles fondamentaux qui font de nous des chrétiens, il partage aussi les charismes, le discernement, etc; entre tous les fidèles, pour qu'ils apprennent à lire ensemble et réflechir ensemble sur les articles plus délicats et moins importants: ici, la charité et la patience doivent conserver l'unité chrétienne, comme le dit Paul aux Ephésiens (chap 4):
1 Je vous exhorte donc, moi le prisonnier du Seigneur, à vous conduire d'une manière digne de la vocation qui vous a été adressée,
2 En toute humilité et douceur, avec un esprit patient, vous supportant les uns les autres avec charité;
3 Vous appliquant à conserver l'unité de l'esprit, par le lien de la paix.

Unis dans la vérité de l'Evangile, dans la foi Trinitaire, dans la certitude que le Fils de Dieu s'est fait homme et qu'il est mort et ressuscité pour le salut de quiconque croie en Lui (1Co 15. 1-11; Jean 3. 16, etc;) le Seigneur ne nous demande pas, au delà de ça, d'être chimériques et de nous disputer pour n'importe quel détail dont la compréhension resterait voilée à tel ou tel d'entre nous.
A ce titre, je ne peux que vous renvoyer à la lecture des chapîtres 14 et 15 de la lettre de Paul aux romains!
Ou encore, à ce que dit le même apôtre dans Philippiens 3. 15-16:
15 Nous tous donc qui sommes parfaits, ayons ce sentiment; et si vous pensez autrement en quelque chose, Dieu vous le révélera aussi.
16 Cependant, au point où nous sommes parvenus, marchons suivant la même règle, et ayons les mêmes sentiments.

C'est dire, donc: si quelqu'un veut faire sa tambouille avec je ne sais quel particularisme, c'est lui que ça regarde, mais nous devons nous souvenir,  que nous avons à être aussi déterminés et fermes (dans les articles fondamentaux) que prudents et charitables pour le reste et que toutes les innovations que nous voudrions introduire se font à nos risques et périls (Jacques 3. 1). C'est la raison pour laquelle nous nous en tenons à la Confession d'Augsbourg, plus ancien des textes évangéliques que tout le monde peut accepter avec un peu de bonne volonté et autour de quoi d'ailleurs, presque tout le protestantisme fut uni, dès l'an 1536, après la signature de la Concorde de Wittenberg. Je n'invente rien, ici: l'historien Pierre Chaunu l'a relaté, lui aussi, dans son livre "le temps des réformes"...

Alors nous voyons que l'unité du protestantisme n'est ni un fantasme, ni une impossibilité, et c'est à cela que, je pense, nous ferons bien de nous en tenir.

Conclusion:

Pour conclure notre propos, je pense que nous devons donc passer cette année à nous attacher à la Parole de Dieu, à mettre toujours plus notre foi en Jésus Christ, le Fils unique de Dieu comme à notre seul sauveur, et témoigner de cette foi dans tous les actes de notre vie, annoncer la bonne nouvelle de Dieu autours de nous (pour autant que Dieu nous en donne l'occasion) et résister aux mensonges de ce monde, en priant pour que Dieu illumine le coeur des gens à qui nous témoignons de notre foi.

Mais dans tous les cas, restons fermes et n'ayons rien à faire des objections qu'on dresse contre notre Seigneur ou contre notre sainte Eglise, car il ne faut pas perdre de vue que ceux qui s'opposent à Dieu sont condamnés et se condamnent toujours plus.

Amen!

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