C'est grave, docteur?







Car c'est du cœur que viennent les mauvaises pensées, les meurtres, les adultères, les fornications, les larcins, les faux témoignages, les blasphèmes. (Matthieu 15. 19)

Or, les œuvres de la chair sont manifestes, ce sont: l'adultère, la fornication, l'impureté, la dissolution,
L'idolâtrie, les enchantements, les inimitiés, les querelles, les jalousies, les animosités, les disputes, les divisions, les sectes,
Les envies, les meurtres, les ivrogneries, les débauches, et les choses semblables. Je vous dis d'avance, comme je vous l'ai déjà dit, que ceux qui commettent de telles choses, n'hériteront point le royaume de Dieu. (Galates 5. 19-21)

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Chers amis! C'est la période de la rentrée; que vous soyez parti en vacance ou que vous soyez resté chez vous --comme un grand nombre de nos concitoyens!-- les chemins de l'école, du travail --ou de la recherche de travail!-- reprennent!

Mais, comme vous le savez sans doute (car les média ne manquent pas de nous en parler), une vilaine grippe menacerait de tous nous emporter cet hiver!
Alors évidemment, devant le risque d'une pandémie aussi mortelle que celle du début du siècle dernier (grippe espagnole), les autorités sont vigilantes: on prépare des vaccins, on cherche de bons remèdes, on enjoint à la population de rester prudente, etc;

Quand à cette population, elle n'est évidemment pas complètement folle! C'est ainsi que, si quelqu'un tousse, vomit, a de la fièvre --ou d'autres symptômes de ce genre--, ce quelqu'un en question va de suite consulter son médecin pour savoir:
-- ce qu'il a au juste;
-- si c'est grave;
-- et comment ça se soigne.

Tout cela, les gens le font parce qu'ils ont un corps qu'il faut garder en bon état afin d'être heureux et ne pas mourir... Et quoique ces efforts puissent sembler ridicules [du fait que la mort est de toutes façons inéluctable!], nous trouvons toutes ces précautions parfaitement normales et légitimes.

Mais qu'en est-il de notre âme?
Qu'en est-il de notre coeur?
N'y a-t-il pas dans nos vies des symptômes d'une maladie spirituelle que l'on appelle "le péché"?
Dieu est saint et c'est à cette parfaite sainteté que nous devons correspondre.
Mais si nos coeurs étaient conformes à cette sainteté, en sortirait-il continuellement de mauvaises pensées, de mauvaises paroles et de mauvais actes?
Nous avons dit que les gens s'inquiètent lorsqu'ils toussent; s'inquiètent-ils autant lorsqu'ils pensent à mal?
Les gens détestent vomir et, avec la toux, commencent à se dire qu'ils ont été infecté par quelque chose. Et, lorsque les mauvaises paroles accompagnent les mauvaises pensées, sont-ils confus?
Ils vont voir le médecin, lorsqu'en plus, il leur arrive de perdre connaissance, etc;
Et lorsqu'ils font de mauvaises choses, sont-ils aussi inquiets?
Vont-ils voir le médecin des âmes?
Implorent-ils son secours?

Ils devraient, assurément, car la maladie qui se manifeste ainsi (les péchés sont des manifestations, des symptômes de la corruption de notre coeur, l'expression de notre Péché) est autrement plus mortelle qu'une simple grippe. Celle-ci menace quelque peu le corps, et le perturbe quelques temps: mais le péché perd l'homme, corps et âme,
pour toujours!

C'est une chose terrible que de tomber entre les mains du Dieu vivant. (Hébreux 10. 31)

Ainsi, comme nous le faisons avec notre corps, nous devons veiller à la santé de notre âme: la Loi de Dieu nous indique comment elle devrait être si elle était saine; par cette même Loi, nous apprenons donc à voir son triste état.
C'est cela que Paul nous enseigne, lorsqu'il dit que "par la loi vient la connaissance du péché" (Romains 3. 19).
Mais l'état du pécheur est-il
sans espoir?
A cette question, nous répondons que, en effet, notre "cas" serait désespéré si nous étions laissés à nous mêmes face à la Loi; nous serions comme un homme gravement malade face à son médecin, à qui celui-ci dirait:
vous allez mourir bientôt; si vous ne voulez pas mourir, vous devez vous rétablir!
Et encore (sans donner de médicament):
soyez en bonne santé!
Quel patient serait rétabli par de telles paroles?
Aucun! Le désespoir serait d'ailleurs tellement grand que beaucoup refuseraient de voir leur mal en face [c'est ce que faisaient les pharisiens du temps de Jésus qui préféraient se croire en bonne santé par l'illusion de leurs bonnes oeuvres], tandis que d'autres mettraient fin à leurs jours (comme Judas, qui alla se pendre).

C'est pourquoi nous devons tout de suite ajouter qu'il y a malgré tout un espoir:
Jésus Christ, le Fils de Dieu, dont la Parole de Dieu dit que il a porté nos maladies, et il s'est chargé de nos douleurs; et nous, nous pensions qu'il était frappé de Dieu, battu et affligé.
Mais il était meurtri pour nos péchés, et frappé pour nos iniquités; le châtiment qui nous apporte la paix est tombé sur lui, et par sa meurtrissure nous avons la guérison. (Esaïe 53. 4-5)
Remettons-nous donc à lui, à son bon soin, à sa justice!
La Loi nous condamne,
mais il a subi la condamnation à notre place et nous a réconcilié avec Dieu de sorte qu'en Lui, nous ayons la Vie éternelle:
Celui qui croit au Fils a la vie éternelle; mais celui qui désobéit au Fils ne verra point la vie, mais la colère de Dieu demeure sur lui.


Amen!

AUGUSTINUS

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