Dignitas infinita

 


  "Une infinie dignité, inaliénablement fondée dans son être même, appartient à chaque personne humaine, en toutes circonstances et dans quelque état ou situation qu'elle se trouve".

C'est par ces mots que débute "Dignitas infinita", la dernière déclaration d'impiété romaine. Impiété, et même blasphème. Car, quelle personne peut posséder une dignité ontologique infinie, sinon Dieu seul ?
Quand Bernanos écrit que chaque homme vaut le sang de Dieu, il relie encore la dignité humaine à l’œuvre de Rédemption: Dieu ayant souverainement décidé, dans sa seule bonne grâce, de nous racheter par le sang de son propre Fils, c'est par considération pour l'infinie dignité de celui-ci que nous devons à notre tour, à notre prochain, le respect le plus grand.
Si au contraire, chaque personne humaine avait une dignité ontologique infinie, alors, l'envoi du Fils dans le monde n'aurait été, pour Dieu lui-même, qu'une obligation morale, un dû: le "sang de Dieu", loin d'anoblir l'homme, ne servirait qu'à faire valoir sa noblesse innée.

Dignitas infinita, c'est donc la proclamation adressée au monde que l'Homme est Dieu. Ou, pour le dire en peu de mots: Dignitas infinita est l'oeuvre du pape de Rome.

 

Bucerian

Commentaires

Anonyme a dit…
Ce torchon du nom d'encyclique ne propage que du panthéisme recyclé: la négation absolue du Christianisme!

Posts les plus consultés de ce blog

Parlez de Jésus-Christ, ou taisez-vous

Sacrement de confesse?

Eglise Protestante Unie de France : l'alternative