Méditations pour l'Avent, 2020 (4/4)

 


Nous concluons cette série avec la définition du Concile de Chalcédoine (Ve siècle) relative à l'Incarnation du Fils de Dieu :

"Suivant donc les saints pères, nous enseignons tous unanimement que nous confessons un seul et même Fils, notre Seigneur Jésus Christ, le même parfait en divinité, et le même parfait en humanité, le même vraiment Dieu et vraiment homme, composé d’une âme raisonnable et d'un corps, consubstantiel au Père selon la divinité et le même consubstantiel à nous selon l'humanité, en tout semblable à nous sauf le péché (voir : Hébreux 4,15 ), avant les siècles engendré du Père selon la divinité, et aux derniers jours le me (engendré) pour nous et pour notre salut de la Vierge Marie, Mère de Dieu selon l'humanité, un seul et même Christ, Fils, Seigneur, l'unique engendré, reconnu en deux natures, sans confusion, sans changement, sans division et sans séparation, la différence des natures n'étant nullement supprimée à cause de l'union, la propriété de l'une et l'autre nature étant bien plutôt gardée et concourant à une seule personne et une seule hypostase, un Christ ne se fractionnant ni se divisant en deux personnes, mais un seul et même Fils, unique engendré, Dieu Verbe, Seigneur Jésus Christ, selon que depuis longtemps les prophètes l'ont enseigné de lui, que Jésus Christ lui-même nous l'a enseigné, et que le Symbole des pères nous l'a transmis."

 Amen !

Athanasius

Commentaires

Anonyme a dit…
1- "le même (engendré) pour nous et pour notre salut de la Vierge Marie" (Définition de Chalcédoine)

2- "qui pour nous hommes et pour notre salut est descendu des cieux, s’est incarné par le Saint-Esprit, de la Vierge Marie et s’est fait homme ; qui en outre a été crucifié pour nous sous Ponce-Pilate, a souffert, a été enseveli et est ressuscité le troisième jour, selon les Écritures ; qui est monté aux cieux, est assis à la droite de Dieu le Père, d’où il viendra avec gloire juger les vivants et les morts ; dont le règne n’aura pas de fin" (Symbole de Nicée-Constantinople)
***

Comment nier que tout le souci de la théologie chrétienne n'était pas, d'abord, l'intelligence de la foi mais le salut du genre humain?
Oui, seulement le salut des hommes aurait bien du mal à se faire sans une foi orthodoxe, qui a pour caractéristique de tenir debout...
Anonyme a dit…
On déduira de la tonalité sotérique des six premiers conciles oecuméniques leur caractère normatif, d'après II Tim.3/15-17 ou Ac.4/12, entre autres. De sorte qu'aucun concile, depuis le VIIIe siècle jusqu'à la diète d'Augsbourg, ne saurait se réclamer d'une quelconque dogmaticité. Au plus, sont-ils pastoraux ou théologiques, donc facultatifs. Car, la reprise et la conclusion des ramifications sotériques du Credo de Nicée (381) fut le fait de ladite diète, d'après Jn.3/8 et II Tim.2/9.

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