“ Le juste vivra par la foi” (Romains 1: 17) Après le sixième concile œcuménique (VIIe siècle). Depuis leur entreprise de justifier le culte des images (conciliabule de Nicée, en 787), à quoi les Églises franques s'étaient d'ailleurs opposées (notamment lors des synodes de Francfort, en 794 et de Paris, en 829, etc.), les membres de l'antique pentarchie (Rome, Constantinople, Alexandrie, Antioche, et Jérusalem) ne firent plus que se déchirer, à l'instar du Royaume dont Roboam avait hérité du fait de l'idolâtrie de son père, Salomon. Après des années de confusions et de querelles, d'incapacité à s'entendre sur un nouveau concile, ce fut le schisme de 1054, jamais résolu. Resté seul patriarcat en Occident, Rome, dont le prestige éblouissait les âmes, ajouta à tous ses crimes celui de priver les âmes, par les fausses doctrines qu'elle forgeait, de l'assurance et de la paix que procure le saint Évan...
Commentaires
C’est pourquoi, pour aussi scandaleuse qu’elle soit, la décision de la CEDH ne devrait pas nous surprendre. Cet organisme pétri de cette idéologie des Lumières d’où est issue la laïcité, nous confirme, s’il en était besoin, ce qu’est la véritable nature de la laïcité : une vraie religion, fille de l’esprit des Lumières, instrumentalisée par la Révolution Française et entretenue avec plus ou moins de zèle par les régimes suivants jusqu’à son officialisation en 1905.
Je crains donc que le souhait de l’honorable commentateur anonyme de voir un jour l’État reconnaître le fondement chrétien de la liberté de conscience ne reste lettre morte, aussi longtemps que la religion de l’État sera la laïcité.
https://www.lemonde.fr/emmanuel-macron/article/2018/11/05/macron-envisage-d-amender-la-loi-de-1905-sur-la-separation-de-l-eglise-et-de-l-etat_5378981_5008430.html
On peut donc avoir des doutes sur la capacité de la laïcité « à la française » à faire ce choix puisque sa prétendue neutralité lui a fait bannir une fois pour toutes le mot « choisir » de son vocabulaire.