Semaine sur la prière (5)





5. L'assurance



L'Éternel est près de tous ceux qui l'invoquent, De tous ceux qui l'invoquent avec sincérité;
Il accomplit les désirs de ceux qui le craignent, Il entend leur cri et il les sauve.
Psaume 145.18-19


Il a été dit (premier message de cette série) que la prière ne peut pas être un vœu dont l'accomplissement serait tenu pour incertain. 

Car la Parole de Dieu est claire sur ce point:
 Tout ce que vous demanderez avec foi par la prière, vous le recevrez.
(Matthieu 21. 22)

Il n'y a donc pas lieu de poser des délais à Dieu, de lui fournir un plan détaillé sur ce qu'il conviendrait de faire pour agir au mieux, mais de prier, d'invoquer son nom avec persévérance et avec confiance: Il agira.
 Et pourquoi agira-t-il?
Sera-ce en vertu de nos mérites, parce que nous sommes de grands saints?
Non, mais (et cela doit nous rassurer!) parce que nous l'invoquons au Nom de Jésus-Christ, comme en le sommant de tenir ses Promesses: non pas, donc, parce que nous mériterions d'être écoutés, mais parce qu'Il a promis d'exaucer ceux qui prieront dans le Nom de son Fils, dont les mérites infinis nous assurent la bienveillance du Père!
(...) tout ce que vous demanderez en mon nom, je le ferai, afin que le Père soit glorifié dans le Fils.
Si vous demandez quelque chose en mon nom, je le ferai.
(Jean 14. 13-14) 
Il faut croire cela ou ne pas prier; car prier sans croire, ce n'est pas différent de ne pas prier du tout. Celui qui prie en doutant n'obtiendra rien, nous déclare st Jacques (1. 6-8).

Or, il ressort finalement de tout cela que, prier, ce n'est pas se réconforter en envoyant autour de nous des "ondes positives" ou en s'auto-persuadant que nos problèmes vont bien finir par disparaître. Prier, ce n'est pas refuser de s'avouer vaincu; c'est au contraire avouer notre incapacité (naturelle) à vaincre et ne compter que sur le secours de Dieu qui donne la victoire. S'il peut sembler effrayant se s'avouer que nous sommes ainsi désarmés pour affronter les pires ouragans de la vie, nous trouvons en revanche, dans la foi, la plus grande consolation possible: non pas celle qu'apportent nos forces, mais celle qu'apporte la force de Dieu, sur lequel il nous faut nous appuyer.

Pour conclure, donc, il nous faut être pleinement conscients que si le Dieu que nous invoquons n'existait pas, nous perdrions notre temps en le priant: sitôt nos yeux à nouveau ouverts, la réalité viendrait nous imposer sa féroce fatalité et les demandes sorties du fond de notre cœur ne se réaliseraient jamais. 
Pour bien souligner cette foi chrétienne (à ne pas confondre avec le simple optimisme) et éloigner les esprits sombres qui, sitôt la prière finie, peuvent susurrer des tentations et des doutes à nos oreilles, nous terminerons en disant bien fort et bien clairement en qui nous croyons et de qui nous attendons notre salut, disant, avec tous les enfants de Dieu:

Je crois en un seul Dieu,
Le Père tout-puissant, créateur du ciel et de la terre,
De l’univers visible et invisible.

Je crois en un seul Seigneur Jésus-Christ,
Le Fils unique de Dieu, né du Père avant tous les siècles :
Il est Dieu, né de Dieu,
Lumière, née de la lumière,
Vrai Dieu, né du vrai Dieu,
Engendré, non pas créé, de même nature que le Père ;
Et par lui tout a été fait.
Pour nous les hommes, et pour notre salut,
Il descendit du ciel ;
Par l’Esprit Saint, il a pris chair de la Vierge Marie,
Et s’est fait homme.
Crucifié pour nous sous Ponce Pilate,
Il souffrit sa passion et fut mis au tombeau.
Il ressuscita le troisième jour, conformément aux Écritures,
Et il monta au ciel ; il est assis à la droite du Père.
Il reviendra dans la gloire, pour juger les vivants et les morts ;
Et son règne n’aura pas de fin.

Je crois en l’Esprit Saint, qui est Seigneur et qui donne la vie ;
Il procède du Père.
Avec le Père et le Fils, il reçoit même adoration et même gloire ;
Il a parlé par les prophètes.

Je crois en l’Église, une, sainte, catholique et apostolique.
Je reconnais un seul baptême pour le pardon des péchés.
J’attends la résurrection des morts, et la vie du monde à venir. 


Amen!


Bucerian 


Commentaires

Anonyme a dit…
Si l'existence de l'Église a une justification, c'est bien celle de la prière. En effet, à quelle fin annonce-t-on l'Évangile, si ce n'est pour la foi, et la foi, si ce n'est pour la prière, donc, pour le salut (Rom.10/13-17)?

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