La mauvaise foi mise en péril



L'intolérance civile et politique des islamistes pourrait être un bon prétexte, pour les gens tolérants, de demander l'interdiction pure et simple de tout témoignage évangélique -- au motif de son intolérance théologique (cf. Marc 16, 16).
La confusion entre ces deux ordres, déjà opérée par Rousseau (et les régimes totalitaires qui s'en sont inspirés) mérite qu'on s'en inquiète.

On voit par exemple dans cet exercice de délation, comment un journaliste régional reproche à un liégeois de diffuser des bibles et des tracts [en l'espèce, celui-ci], qui sont interprétés comme... une menace. Et quelle menace? Celle de finir en enfer après notre mort (!)
Comme nous serions en paix, si les islamistes nous promettaient seulement l'enfer conçu par allah (auquel nous ne croyons pas) pour l'au-delà, et se gardaient de nous faire vivre leur enfer par leurs soins, ici-bas. Mais certaines âmes semblent décidément trop étourdies pour sentir la différence entre les deux ordres.

Et bien que l'auteur du billet note que le dangereux fanatique liégeois semble être isolé (un loup solitaire? brrr, ça fait peur!...) le risque d'un début de diffusion d'idées dangereuses est néanmoins soulevé.
Et quel danger?
Celui de n'avoir plus le droit de croire à l'enfer, ou celui d'être envoyé aux lions après dénonciation sur la place publique, quand on en parle?

 Bucer

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