Ce dimanche, les musulmans sont invités , par leurs représentants, à se rendre dans les églises pour assister au culte. Les musulmans sont décidés à venir pour exprimer leur compassion à l'égard des chrétiens, et nous devons saluer leur geste. Prions pour que ceux à qui ils témoignent une telle amitié n'agissent pas, à leur égard, comme des fourbes en omettant de leur témoigner de la compassion de Dieu pour les hommes, qui est manifestée en Jésus-Christ seul (Jean 3. 16). Prions pour que les musulmans entendent, donc, dans les églises, l'Évangile de Jésus-Christ / plutôt que des logorrhées à peine dignes d'un médiocre discours politique! Car, depuis l'assassinat du prêtre Jacques Hamel, à Saint-Etienne-du-Rouvray, on entend des voix annonçant un réveil prochain: "le sang des chrétiens", rappelle-t-on , "est la semence de l’Église" ! Mais en réalité, c'est la Parole de Dieu qui est la semence de l’Église! Si Dieu ne mépr
Le pape de Rome François tente de remettre à l'honneur la pratique de la confession auriculaire . Occasion pour nous de redire que, si les entretiens avec un frère expérimenté peuvent être fort utiles, la doctrine tridentine selon laquelle l'absolution du prêtre serait une seconde planche de salut (pour les péchés commis après le baptême) est en contradiction flagrante avec la vérité de l’Évangile, résumée avec toute l'exactitude possible, dans cette phrase du Credo: Confitemur unum baptisma in remissionem peccatorum (nous confessons un seul baptême pour la rémission des péchés). Conseil de lecture pour méditer cette vérité: l'article unum baptisma: sola fide , du frère Rioux. Bucer
Qui a cru à ce qui nous était annoncé? Qui a reconnu le bras de l'Éternel? Il s'est élevé devant lui comme une faible plante, Comme un rejeton qui sort d'une terre desséchée; Il n'avait ni beauté, ni éclat pour attirer nos regards, Et son aspect n'avait rien pour nous plaire. Méprisé et abandonné des hommes, Homme de douleur et habitué à la souffrance, Semblable à celui dont on détourne le visage, Nous l'avons dédaigné, nous n'avons fait de lui aucun cas. Cependant, ce sont nos souffrances qu'il a portées, C'est de nos douleurs qu'il s'est chargé; Et nous l'avons considéré comme puni, Frappé de Dieu, et humilié. Mais il était blessé pour nos péchés, Brisé pour nos iniquités; Le châtiment qui nous donne la paix est tombé sur lui, Et c'est par ses meurtrissures que nous sommes guéris. Nous étions tous errants comme des brebis, Chacun suivait sa propre voie; Et l'Éternel a fait retomber sur lui l'
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