Economie de la révélation et paléontologie





 

Depuis longtemps, l'Église a professé un progrès dans la révélation de J-C, de l'époque patriarcale à l'ère évangélique, en passant par l'âge mosaïque. En effet, appuyés sur Is.7/15, Ac.17/30, ITim.1/13, Jn.1/17, 7/22-23, 16/12, Rom.2/14, Gal.3, Héb.11-12/2, Rom.5/12-21, Mc.10/1-12, Jn.19/5 etc..., saint Grégoire de Nazianze, en ses discours théologiques,  Thomas d'Aquin, dans sa rubrique au sujet de la prophétie, dans la Somme Théologique, et la confession Helvétique postérieure, de 1566, en font déjà état. Or, qui dit progrès de la révélation, dit nécessité de relèvement intellectuel, voire cérébral. Ce qui nous conduit à reconnaître la gravité de la chute adamique, en termes de catastrophe, au point d’affirmer un abrutissement lapsaire de nos premiers parents. De sorte que, ce n’est pas tant sur le fait de la brutalité, d’Adam déchu, que roule le débat, entre théologiens et paléontologues, qu’en ce qui a trait au degré de cet abrutissement (humanoïdes?). Au reste, le degré de profondeur de l'abrutissement lapsaire d'Adam est aussi indescriptible que les caractéristiques corporelles de la glorification du Christ pascal (ICor.15, Ac.7/22). C’est pourquoi, loin de nous embêter, la paléontologie stimule plutôt notre réflexion…

Athanasius

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