Une question de principe


Après l'adoption d'une célébration pour les couples homosexuels dans l’Église Évangélique Réformée du canton de Vaud, les couples en question ne se bousculent pas aux portent des temples.
Rien de très étonnant. C'est d'ailleurs ce que confesse la communauté en question, disant que "durant les débats, nous avons toujours dit que cela ne concernerait qu’une poignée de cas par année".
Où était donc la nécessité d'une telle cérémonie?
En définitive, c'était une sorte de question de principe: même si aucun couple en question ne demande jamais la célébration, il faut que le principe existe que l’Église est disposée à l'offrir.

Comment un Chrétien fidèle devrait réagir face à cela?
Est-il légitime qu'il invoque le fait que la virtualité d'une telle célébration ne s'est (encore) jamais concrétisée dans son Église?
Ce serait ignorer l'enjeu du problème ainsi que le but que se sont posé les partisans d'une telle idée. L’Église, en effet, ne doit pas être fidèle par accident, ou en raison des circonstances qui ne lui permettent pas de manifester de l'infidélité, mais en tout point et indépendamment des évènements particuliers.
L'infidélité est le principe des uns; la fidélité doit, au contraire, être notre principe.

Par conséquent, au lieu de noyer leur conscience sous des considérations de pratiques contingentes, nous invitons nos frères helvètes à se ressaisir et se désolidariser entièrement du principe adopté dans cette union, en en sortant de cette organisation et tenant leurs assemblées où la Parole de Dieu serait conservée selon le témoignage de nos pères dans la foi.

Bucer







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