Unité de l'Église
Unité
de l’Église
A la
suite de cette énième semaine pour l’unité des chrétiens, la question se pose
facilement de savoir si ce n’est pas le clergé, au fond, qui est source de division?
En
effet, l’unité est déjà réalisée, selon le sensus
fidei, en ce que tous les
chrétiens confessent le même Jésus-Christ
(Rom.10/9-10, Ac.5/33-42, Héb.13/8-9, Jd.3, Jn.17/21, ICor.1/13, Eph.4/4-7). D’abord,
tous reconnaissent la même Bible, attestant J-C, d’où sa
traduction œcuménique (T.O.B). Ensuite,
tous confessent le même Symbole de Foi,
le symbole inaltéré de Nicée-Constantinople,
lequel résume J-C. C’est ce texte qui est admis, lors de toutes les rencontres œcuméniques (C.O.E).
Enfin, tous exercent, au sein de leur spiritualité, le même principe
liturgique, lex orandi/lex credendi
(Rom.10/13-17, ss.Célestin et Augustin), priant ce qu’ils croient et
réciproquement.
A ce
titre, on se demande bien ce qui peut empêcher l’hospitalité eucharistique
(ICor.10/16), si ce n’est le cléricalisme,
qui sépare les chrétiens catholiques, les romains (1.1 milliards de fidèles),
des byzantins (260 millions) et des confessants (880 millions/ pro-testants). N’y
aurait-il pas lieu de réformer le clergé (IIIJn.9-11. Mt.18/19-20, Gal.5/19-21)
et de nous réunir, nous baptisés (Php.3/16, Rom.12/6), autour de l’unique
source du salut (Ac.4/12)? La question reste ouverte…
Athanasius
Athanasius
Commentaires
S'il est donc vrai que les clercs donnent du crédit à « l'abominable superstition marialiste, à la xylolâtrie, à l'aquadulie doublée de pédophobie », il est aussi vrai, me semble-t-il, qu'il revient au couple clergé-église, ce vieux ménage dont la complicité est séculaire, la lourde responsabilité d'avoir frappé à la tête, c'est-à-dire d'avoir produit en grand nombre des christs qui relèvent de la falsification spirituelle et non de la Parole de Dieu.
Je me pose donc la question : est-il exact de dire que tous les chrétiens confessent le même Jésus-Christ ? Cette question-là aussi reste ouverte...
Vous êtes d'origine catholique? Est-ce dire que vous ne l'êtes plus?
Maintenant, pour le propos de l'article d'Athanasius: en tant que co-administrateur du blog, je dois souligner, en accord avec Athanasius d'ailleurs, que le propos de cet article est de poser une question et non de livrer une "position officielle".
Pour ce qui me concerne, je ne partage pas l'avis que tous articulent pareillement le principe liturgique du lex orandi/lex credendi. En tout cas, il est vrai qu'aucune réunion n'est envisageable tant que les "clergés" resteront à défendre leurs erreurs. Mais ces erreurs, je pense (avec Domus) qu'elles sont la réponse aux vœux de "la base" (2Tim 4: 3) et que celle-ci ne doit donc pas être dédouanée de sa responsabilité: si les membres de ces communautés sont membres du sacerdoce universel, ils doivent trancher pour ou contre la foi véritable.
Au risque de passer pour un allumé en citant l'Apocalypse, je me souviens aussi de ces mots: "Sortez du milieu d'elle". Alors, je pense qu'il est du devoir d'un chrétien de quitter (par exemple) une institution qui anathématise l’Évangile (cf. Concile de Trente) et célèbre des monstruosités, car "l'excuse" consistant à dire "les autres pensaient de telle ou telle manière, je les ai suivis et si quelque chose est coupable c'est de la faute des évêques, non de la minenne" -- un peu à la manière d'Adam accusant sa femme pour de justifier--, cela ne marchera pas.
En tout cas, connaissant Athanasius (et si j'en crois les termes mêmes de son articles) il n'est pas question de réunion dans l'état actuel des choses, ou en épargnant les enseignements particuliers de Rome ou de Byzance...
Les byzantins ne sont pas plus nombreux rien qu'avec les russes?
Je pense par contre, le problème est la présence réelle ou pas dans l'Eucharistie dont les protestants ne partagent pas et pour faire l'eucharistie, il faut un prêtre.