Fidélité de l'exégèse


Exégèse biblique

       Aucune lecture  fidèle de la Bible n’a jamais eu d’autre objet que de vérifier les jalons exégétiques, indiqués dans le Symbole inaltéré de Nicée-Constantinople (381).

 1-Dieu le Père indique l’A.T, la création, l’ontologie et la morale.
 2- Dieu le Fils, les Évangiles et la rédemption, notamment:

a-    l’accomplissement de l’Alliance, au moyen de l’incise transitionnelle  de l’Incarnation : pour nous, les hommes, et pour notre salut (Gn.3/15, Rom.4, Gal.3-4)

b-   L’existence de la chute adamique, par l’affirmation de la naissance virginale

c-    L’existence de l’Adam paradisiaque, corollaire de la Résurrection.

 
3- Dieu le Saint-Esprit, les Épîtres et les Actes, le salut ou la sanctification, en particulier, le sola fide, au moyen de l’article baptismal.

       Du reste, les synoptiques, attestant de J-C, révélateur unique de la Très Sainte Trinité (Jn.1/18),  autour de laquelle  le Symbole est articulé, sont des récits dont l’objectivité prime toute méthode historique, compte tenu de leur point focal: l’identité du  Ressuscité. Car, la verticalité de cet événement spatio-temporel le rend inaccessible à toute approche historique (Hegel/ la mort, objectivation de l’existence.). De sorte que, les narrations l’attestant bénéficient du même privilège. Il est, donc, possible de constituer une biographie de J-C, sans en référer à quelque méthode profane.  Autrement dit, une foi critique, ça n'existe pas.
 
 

 

 

 

Commentaires

Anonyme a dit…
Bravo, notamment pour avoir souligné l'importance du Credo inaltéré.
Cela montre combien vous pensez, non pas à la seule échelle du XVIe siècle, mais à l'échelle de 20 siècles de christianisme, avec une répartition claire et EQUILIBREE de vos références!
A ce titre, tout diatessaron, ou biographie de J-C, ne sera jamais qu'une version étoffée des affirmations documentaires du Symbole de foi, à propos de J-C. Car, ce qui a duré, ce n'est pas le fondamentalisme mais l'orthodoxie!
Anonyme a dit…
On a trop oublié que le principe, "Fides quaerens intellectum"(ss. Augustin, Anselme, K.Barth), s'appliquait, A-U-S-S-I, à la théologie biblique. De sorte que, nulle théologie n'est admissible, qui ne soit confessionnelle!

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