Bénédiction des unions gays?

Qu'une Eglise se pose sérieusement une telle question, c'est déjà la marque d'une santé spirituelle très douteuse...


Parlement de l'Eglise évangélique réformée vaudoise (EERV), le Synode décidera début novembre si les homosexuels ayant signé un contrat de partenariat ont droit à la bénédiction. Tensions dans l'air...


Mais cela est peut-être inévitable lorsque l'on ne cesse de vouloir replacer "l'Ecriture dans son contexte" lorsque celle-ci affirme des choses intolérables à l'esprit du temps?...

Bucer



Commentaires

Domus a dit…
Cette santé spirituelle en effet très douteuse ne nous autorise-t-elle pas à envisager le pire ? Le bref dialogue qui suit pourrait en être une illustration :

-Dans votre paroisse, c'est aussi l'épouse du pasteur qui est responsable de l'Ecole du dimanche ?
-Non, c'est son mari.
-Ah, votre pasteur est une femme ?
-Non, c'est un homme !

La bénédiction accordée n'aurait-elle pas valeur de Nihil Obstat, comme on dit à Rome, pour tous ? A moins que ce qui pourrait être consenti au bon peuple ne puisse l'être aussi à un couple pastoral homosexuel ? Il serait quand même curieux de l'accorder aux uns et de le refuser aux autres, non ? « Tensions dans l'air... », c'est peu de le dire !
Certainement! Après tout, il y a des ex-Eglises ex-Protestantes qui ont déjà fait le grand bond du Progrès:
http://www.lapresse.ca/international/europe/200911/08/01-919614-suede-une-premiere-eveque-ouvertement-homosexuelle.php

C'est pas beau, le futur?
Domus a dit…
Merci pour votre message et le lien. (J'avais déjà lu cette information, peut-être dans «Amitiés Luthériennes », je ne me souviens plus exactement). Et le roi s'est prêté à ce simulacre de cérémonie chrétienne, quelle décadence! Et quelle différence aussi avec l'attitude du roi des Belges Baudouin Ier catholique pratiquant sincère, qui a abdiqué 36 heures en 1990 afin de ne pas avoir à signer la loi qui dépénalisait l'avortement dans son royaume. Toute symbolique que fut cette royale désapprobation (la loi fut quand même votée), elle eut le mérite de montrer qu'en Belgique il pouvait exister une autre façon de concevoir le bien de la Nation, et cela au niveau le plus élevé de l'Etat. Si ce qui s'est passé en Suède constitue le modèle du progrès à suivre pour nos démocraties de vieille civilisation chrétienne qui aiment bien prendre les pays scandinaves pour exemples, alors votre expression « ex-églises ex-protestantes » correspond bien à la réalité. Personnellement, je ne donnerai pas cher de ce modèle-là, car pour moi, ces églises sont déjà mortes puisqu'elles tournent le dos à l'esprit de l'Evangile.

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