La politique



Nous allons célébrer, demain, 25 juin 2013, les 483 ans de la Confession d'Augsbourg, soit une confession de foi d'un irénisme et d'une orthodoxie irréprochables. 
Une confession à cause de laquelle, pourtant, des hommes et des femmes ont été massacrés!
Une confession tellement insupportable au Charon de Rome, qu'il a préféré faire trembler le monde en vomissant ses anathèmes et en excitant des guerres à travers toute l'Europe, plutôt que de faire le travail d'un pasteur...
On ne nous fera pas croire, donc, que les torts étaient partagés, entre ceux qui ont simplement confessé cette vraie foi et les membres du gang papal qui les persécutaient, menaçaient et maudissaient sans raison.

Toutefois, pour ne pas sembler militer pour une lecture de l'Histoire relevant du "repli identitaire" stérile, parlons du présent, et de l'avenir.

Est-il vrai, comme le prétend le document évoqué dans ce lien, que "luthériens" et papistes sont aujourd'hui surtout partagés sur la question de l’Église?
Pour qu'il en soit ainsi, il faudrait que l'article capital, l'article relatif à la Justification sola fide (= par la foi seule) ait été réellement réglé.
Or rien de tel n'a eu lieu, et surtout pas par l'avalanche de sophismes de la Déclaration commune de 1999. A moins bien sûr que le concile de Trente soit devenu orthodoxe depuis cette date, ou que Rome l'ait renié?

Par conséquent, au lieu de fricoter avec Rome pour l'aider à enterrer l’œuvre de nos Pères, les "Églises" (?) protestantes feraient sans doute mieux de revenir à ce qu'a été la Réforme et de mettre ses principes en application contre le relativisme doctrinal et moral qui ronge aujourd'hui leurs rangs.

Bucer

Commentaires

Domus a dit…
Pourquoi le pape reconnaîtrait-il aujourd'hui plus qu'hier la parfaite légitimité de la confession d'Augsbourg puisque ce sont les protestants eux-mêmes qui l'en dissuadent (évidemment les libéraux majoritaires) en faisant tout leur possible pour la relativiser, voire la dévaloriser ? Le problème auquel est confronté le prétendu « vicaire » de Jésus-Christ d'aujourd'hui n'est donc plus, comme jadis, l'élimination du protestantisme qui est devenu docile et soumis, mais un « problème maison », celui de la curie avec ses turpitudes abominables.
Cela ne concerne pas les protestants me dira-t-on ! Eh bien, si ! Cela concerne au premier chef ces protestants libéraux qui, plutôt que de se tourner vers leurs frères protestants non libéraux pour célébrer ensemble les 483 ans de la Confession d'Augsbourg et la prendre au sérieux, préfèrent continuer à renforcer leur allégeance à Rome et à fricoter, -le mot est juste-, avec elle, devenant ainsi participants de ses fléaux, ce qui semble ne pas les gêner le moins du monde.
Ce choix en dit long, en effet, sur la décrépitude doctrinale et morale de ces milieux qui devraient pourtant savoir à quoi s'en tenir sur Rome, son histoire criminelle, ses pratiques ahurissantes, ses doctrines non bibliques... au moment où s'étalent au grand jour les scandales les plus révoltants de la curie papale. A force de trouver l' « église » des papes de plus en plus fréquentable, les « problèmes » romains vont finir par devenir aussi les leurs, entre « frères », en effet, ne doit-on pas tout partager ?
Qu'on apprenne donc un jour que des pasteurs éprouvent plus d'intérêt pour la situation de la curie romaine que pour la Confession d'Augsbourg ne devra pas nous surprendre. A mon avis, c'est pour bientôt.

Anonyme a dit…
Ils recherchent tous l'unité. Quant à la vérité, point de nouvelle. Certes le pape pense la détenir, mais les autres ne s'en soucient guère... bref, c'est un foutoir sans nom.
Anonyme a dit…
Nous vivons la grande apostasie.Ceux qui pactisent avec l'Antechrist (y compris chez certains néo-évangéliques) sont des serviteurs de Satan.
Ne parle-t-on pas déjà de célébration pour les duos (l'union de deux êtres de même sexe)dans la prétendue Eglise protestante unie (sic)!!!!!

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